DBS

• «Le Burkina sera fragile
longtemps après les élections», selon Crisis Group
C’est la conclusion du groupe de crise internationale parue le 24 juin dernier sur le climat politique au Burkina. Pour le groupe, le vote du nouveau Code électoral serait une «menace au respect du calendrier électoral» et rappelle que le «dialogue entre les acteurs politiques et sociaux de tous bords doit être maintenu».
Réponse du Gouvernement de Transition: «La mise sur pied d’une démocratie apaisée par l’organisation d’élections transparentes est au cœur des préoccupations des autorités de la Transition. Les dispositions du Code électoral sont conformes à la volonté exprimée lors de l’insurrection populaire des journées historiques des 30 et 31 octobre 2014 et à la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance. Le Gouvernement rassure l’opinion internationale sur sa volonté de mener à terme le processus de transition dans la paix et la concorde nationale».

• Prison terminée pour Patrick Gagnon
Patrick Gagnon, d’origine canadienne, a recouvré sa liberté après avoir été emprisonné au Burkina Faso durant 7 mois. L’Etat burkinabè a finalement ordonné l’extinction complète des charges de complicité de contrebande d’or et exportation illégale pour la société Sofior et son Pdg, Patrick Gagnon.
Implantée au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire, Sofior compte plus de 260 employés répartis dans 20 bureaux d’achat d’or, ainsi que 2 petites mines semi-industrielles. À propos du Français et de l’Italien arrêtés à l’aéroport international de Ouagadougou avec les +/- 77 kg d’or, ils sont toujours en démêlés avec la justice burkinabè pour contrebande et exportation illégale d’or. L’un est en attente de son procès à la Cour d’appel le 6 novembre 2015 et l’autre purgeant sa peine de 24 mois assortis d’un sursis. Une fois libre, M. Gagnon a annoncé officiellement la reprise de Sofior pour le 1er août 2015.

• Pluies diluviennes :  les précautions à prendre
Depuis la pluie diluvienne du 24 juin 2015 qui a causé des pertes en vie humaine et de nombreux dégâts -67 millimètres dans les stations de Ouagadougou aéroport et 79,8 millimètres à Somgandé- le Gouvernement appelle la population à plus de vigilance en cette période hivernale. Des mesures sont à prendre en cas d’inondation.
Faire des réserves d’eau potable; enlever tous les produits chimiques du sol et des endroits susceptibles d’être inondés.
Et pendant la phase active d’inondation, il faut couper l’alimentation électrique et faire un compte-rendu d’urgence aux services de secours en décrivant la situation qui prévaut. Des contacts gratuits joignables ont été mis sur place. Il s’agit du 18, 17, 16, 112 ou 10 10.

• Evénements de Ouargaye : 15 personnes arrêtées
La compagnie de gendarmerie de Tenkodogo a animé un point de presse, le 25 juin 2015 à Tenkodogo. Cette entrevue avec les hommes de médias avait pour objectif de donner des précisions sur le saccage de la brigade de gendarmerie de Ouargaye, le 16 juin dernier, par la population de ladite localité.
Ce fut une occasion pour la gendarmerie d’appeler la population à plus de civisme et à restituer les biens emportés. 15 personnes ont été arrêtées pour dégradation volontaire aggravée de biens à Ouargaye dans le cadre de cette affaire.
• La carence en alimentation coûte 409 milliards de F CFA par an
La carence alimentaire des enfants coûte chaque année au Burkina Faso 409 milliards de FCFA, soit 7,7% du Produit intérieur brut (Pib), révèle l’étude sur «Le coût de la faim» dirigée par l’Union africaine et le Programme alimentaire mondial (Pam), rendue publique le 23 juin dernier à Ouagadougou. Les auteurs du rapport révèlent aussi que les enfants souffrant de sous-nutrition ont un taux de redoublement de 11,5% contre 8,5% chez les enfants qui n’en souffrent pas.

• Le nouveau Code minier devant le Cnt
On a cru que c’était un serpent de mer, tant son adoption a fait l’objet de nombreux reports. Le 26 juin, le Cnt a examiné le nouveau Code. Au moment ou nous bouclions cette édition le vote était toujours en cours. Le Gouvernement était pris en tenaille entre les avantages à accorder aux miniers et la nécessité de faire profiter les populations riveraines des retombées de l’exploitation, notamment à travers la mise en place d’un fonds de développement local financé par 1% du chiffre d’affaires des sociétés minières.

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