Editorial

Incurie

«Jamais deux sans trois».

Ceux qui croient à cet adage pourraient être considérés comme des fatalistes, des déterministes ou encore le genre de personnes qui croient en la loi des séries. Dans tous les cas, ils sont dans la position de ceux qui subissent les faits, qui confient leur sort à autrui. C’est tout le contraire de ceux qui se mettent debout pour faire face aux événements en les anticipant pour ne pas en subir les fâcheuses conséquences.

La nature a encore fait parler d’elle. Le 24 juin dernier, grosse pluie sur le pays. Inondations à Ouagadougou. L’hôpital est touché, le pont Kadiogo est encore sous les eaux et le parc à véhicules d’occasion avec. Les dégâts ne sont pas encore estimés, mais l’on sait déjà que la facture sera salée, encore! Il est déjà question de 4 morts et de quelques véhicules emportés.
Pour l’hôpital national Yalgado, on a du mal à comprendre l’incurie des autorités à sécuriser les lieux.
En 2013, plusieurs services ont été inondés, donc non opérationnels pendant quelque temps. Pour une institution de référence d’un tel niveau, censée accueillir les urgences d’un certain type, se retrouver chaque fois les pieds et les appareils dans l’eau est inacceptable.
Que les vendeurs de véhicules d’occasion s’entêtent à rester dans le bas-fond du pont Kadiogo, c’est leur droit et à leurs risques et périls. Mais que notre hôpital national se retrouve sinistré à la moindre grande averse, trop c’est trop. Il faut faire quelque chose et vite! C’est une question de service public.
Abdoulaye TAO

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