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Entreprises

Coopération  : Risque d’isolement du Burkina

L’évolution positive de la situation politique, avec la restauration des organes de la transition après le coup d’Etat, pourrait éviter au Burkina un autre coup dur. Bon nombre des partenaires du pays, sur le plan financier notamment, avaient clairement prévenu qu’ils ne pouvaient pas continuer leur coopération si le pays ne revenait pas au régime de la transition interrompue par le coup d’Etat.

Au moment de la prise du pouvoir par le Régiment de sécurité présidentielle, une mission du Fonds monétaire international (FMI) séjournait au Burkina. Cette mission a dû interrompre ses activités. Elle attendait de constater la suite des événements tout en écartant la possibilité d’avoir les putschistes comme interlocuteurs.
A l’instar du FMI, le ministère des Finances a indiqué que presque l’ensemble des partenaires financiers risquait de geler sa coopération tant que les choses ne seraient pas revenues à la normale. La France, qui avait dès le départ condamné le coup d’Etat, avait encore haussé le ton le lundi 21 septembre dernier. Dans un communiqué, l’Elysée a non seulement menacé de sanctionner les putschistes; de surcroit, François Hollande a brandi la menace de suspension de «la coopération civile, financière et militaire». L’Union africaine (UA), qui a également eu un ton très ferme en condamnant le coup d’Etat, a aussi annoncé la suspension du Burkina de ses instances, le gel des avoirs des auteurs du putsch.
En somme, c’est toute la communauté internationale, dont l’appui financier est pourtant décisif pour le Burkina en cette période, qui risquait de fermer son robinet de l’aide.
Le retour aux organes de la transition, entamé dès le mercredi 23 septembre, et les actions entreprises au sein de la Cedeao devraient permettre d’éviter la mise à l’écart du Burkina.
Dans leur déclaration finale, à l’issue du sommet extraordinaire le 22 septembre à Abuja, les chefs d’Etat de la Cedeao demandent, entre autres, à «l’Union africaine et à la communauté internationale de sursoir aux sanctions prises contre le Burkina».
La suite des évènements, notamment l’évolution positive de la situation, devrait permettre de sursoir effectivement à ces sanctions.
KG


Smaïl Chergui très direct

Smaïl Chergui, Commissaire paix et sécurité (CPS) de l’Union africaine, ne s’est pas embarrassé de ton diplomatique pour rejeter le coup d’Etat. Selon RFI, Smaïl Chergui a fait savoir le 22 septembre 2015 que l’UA conserve sa position ferme à l’égard des auteurs du coup d’Etat, quelle que soit l’issue du sommet d’Abuja le même jour. La position de l’UA est qu’il n’y a pas d’autres voies pour les putschistes que de se rendre sans condition. «Nous espérons que ceux qui sont derrière ce coup, y compris le Général Gilbert Diendéré, puissent se ressaisir et se soumettre». Ils doivent selon lui «organiser leur reddition dans des conditions dignes et indiscutables». Smaïl Chergui rappelle également que le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’UA a demandé d’établir une liste de tous les putschistes, et que «s’ils ne répondent pas à l’appel du CPS, ils seront considérés comme des terroristes».

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