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Agenda

De Bonnes Sources

• Magistrature : Juliette Bonkoungou démissionne
La Magistrate, Juliette Bonkoungou, ex-ambassadeur du Burkina au Canada et directrice nationale de campagne du CDP, a introduit une correspondance à qui de droit pour signifier sa démission de la magistrature. Toute chose qui, au regard des nouvelles lois, pourrait lui permettre de se présenter à un poste électif, surtout qu’elle devrait remplacer, apprend-on, Achille Tapsoba, tête de liste sur la liste nationale aux des législatives.

• CDP/Boulkiemdé: Yahaya Zoungrana remplaceJérôme Zoma
Recalé par le Conseil Constitutionnel, l’ancien maire de Koudougou, Jérôme Zoma, n’a pu se présenter sous la bannière CDP/Boulkiemdé aux législatives. Initialement 1er suppléant sur la liste CDP, il a été remplacé par Yahaya Zoungrana, le patron de DATASYS. L’ex-parti majoritaire est-il déjà sûr de sa victoire aux législatives dans le Boulkiemdé ? Le candidat en tête de liste dans cette province, le douanier Boukary Béréwoudougou, a déjà averti ses militants lors d’un meeting: «Je vous préviens ; si nous perdons ces élections, je ne mettrai plus les pieds à Koudougou».

• CES: l’Eglise catholique décline l’offre
Le mandat des 90 conseillers au Conseil économique et social (CES) du Burkina tire à sa fin. Aux fins de renouveler le collège des conseillers, le ministère de l’Administration territoriale a adressé une correspondance commune à l’Eglise catholique et à celle protestante pour qu’elles choisissent un seul délégué qui va les représenter au sein de l’institution, contrairement à la pratique antérieure qui permettait à chacune des communautés religieuses de désigner son représentant. Face à cette nouvelle donne et vu que ces deux entités n’ont pas la même hiérarchie, l’Eglise catholique a, par correspondance, tout simplement décliné l’offre. Que décidera l’Eglise protestante ?

• Côte d’Ivoire/Burkina : tentative de décrispation ?
Le président ivoirien Alassane Ouattara chercherait à calmer la situation quelque peu tendue en ce moment avec le Burkina depuis l’insurrection populaire de fin octobre 2014 et le putsch du RSP. Des médias ivoiriens signalent que Ouattara a dépêché à Ouagadougou son frère cadet Ibrahim. Le mandataire se serait entretenu le 8 novembre avec le Premier ministre Yacouba Isaac Zida, mais rien n’a filtré. Dans les coulisses, il serait question de livrer les soldats du RSP en fuite sur le sol ivoirien pour calmer la situation et desserrer la pression autour de Soro.

• Marchés douteux: baisse de la pression des opérateurs économiques
Du côté du ministère de l’Economie et des finances, on souffle un peu. La pression est relativement tombée à l’occasion de la campagne électorale au niveau des opérateurs économiques qui faisaient des pieds et des mains pour faire payer leurs factures. La transition a rechigné à acquitter certaines factures qui ne présentaient pas toutes les pièces justificatives requises (Bordereau de réception, certificat de bonne exécution, etc.). Certains opérateurs attendent le nouveau pouvoir pour remonter au créneau en espérant que celui-ci fermera les yeux sur certains manquements.

• Finances publiques : le Burkina se maintient
En matière de gestion des finances publiques, le gouvernement fait mieux que se défendre. La maitrise des dépenses a compensé la contre-performance au niveau des régies de recettes. Et ce n’est pas un hasard si l’agence de notation financière Standard and Poors a maintenu la note du Burkina, juste après le putsch.
Malgré une situation politiquement et économiquement difficile, le pays est resté parmi les meilleurs de l’Uemoa en matière de tenue des finances publiques.

Le patronat dans la campagne
Du côté du patronat, on n’a pas voulu se laisser conter la campagne présidentielle. Le Conseil national du patronat burkinabè (CNPB) a tenu à rencontrer les candidats sur la situation économique qu’il qualifie de «morose» et qui pèse sur ses membres. «Quelle est la place du secteur privé dans les programmes des candidats à l’élection présidentielle de novembre 2015 ?».
C’est la question autour de laquelle les échanges ont pu se tenir du 23 au 25 novembre dernier. Selon le CNPB, des débrayages avec des revendications maximalistes des travailleurs ont marqué la vie des entreprises après l’insurrection populaire. Il estime, par ailleurs, que la sécurité des investissements n’est plus garantie et les opérateurs économiques enregistrent beaucoup de pertes.
Il espère donc des solutions de la part du futur président.o

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RAF

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