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Focus

Jean-Baptiste Natama : «Il fallait nécessairement créer L’Economiste du Faso»

 

Ancien directeur de cabinet de la présidente de la Commission de l’Union africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma, d’octobre 2012 à février 2015, Jean-Baptiste Natama a été l’un des 14 candidats à l’élection présidentielle du 29 novembre 2015 au Burkina Faso. Chef de parti politique (Convergence patriotique pour la renaissance-Mouvement progressiste, CPR-MP), il est aujourd’hui vice-président exécutif de l’alliance mondiale des PME pour l’Afrique. Il porte son jugement sur le contenu de votre journal et sur la liberté de la presse, en ce jour anniversaire de L’Economiste du Faso.

– L’Economiste du Faso : Quand avez-vous découvert L’Economiste du Faso pour la première fois ?
Jean-Baptiste Natama, vice-président exécutif de l’alliance mondiale des PME pour l’Afrique : Il y a environ deux ans que je me suis procuré pour la première fois un numéro de L’Economiste du Faso. Comme vous le savez, j’étais absent du pays et j’étais de passage lorsque j’ai eu ce numéro. Votre journal a commencé à paraître au moment où je ne résidais pas au Burkina Faso (ndlr, il résidait à Addis Abeba où il était le Directeur de cabinet de la présidente de la Commission de l’Union africaine).
– Quelle a été votre première réaction en feuilletant ce numéro de L’Economiste du Faso et ce pour la première fois ? Avez-vous été surpris de lire certains sujets qui n’étaient pas purement économiques ?
Je n’étais pas surpris de lire des articles qui ne sont pas purement économiques, pour la simple raison que l’économie ne peut pas être abordée au sens stricto sensu. Autour de l’économie, il y a un ensemble d’éléments qui influencent d’une manière ou d’une autre les questions économiques. Aborder donc des sujets autres qu’économiques dans un magazine sur l’économie me paraissait tout à fait normal.

– Quel regard portez-vous donc sur le contenu ?
Je trouve le contenu satisfaisant. Quoiqu’on dise, il fallait un organe de presse de cette nature, parce que nous spéculons beaucoup sur les questions d’ordre politique, alors que l’essentiel de nos préoccupations au Burkina Faso est d’ordre économique. Je suis de ceux qui pensent que l’économie doit venir avant tout; c’est l’économie qui génère les progrès politiques, tant et si bien qu’un organe comme le vôtre avait sa place. Si L’Economiste du Faso n’existait pas, il fallait nécessairement le créer.

– Un article a –t-il retenu particulièrement votre attention depuis que vous lisez L’Economiste du Faso ?
Globalement, je trouve que les articles sont bien traités. La question de l’agriculture que vous abordez me parait fondamentale. Ceci doit être la base du développement de notre pays. Je vous encourage à creuser davantage la question, parce qu’elle est multidimensionnelle et multisectorielle.
Le développement de l’agriculture allie à la fois plusieurs secteurs qui vont du développement des infrastructures à l’éducation en passant par les équipements, la formation et l’accès aux marchés. Ce sont des questions que vous pouvez approfondir.

– Un message à l’endroit des lecteurs de L’Economiste du Faso en ce jour anniversaire ?
Je souhaite que vos lecteurs continuent de lire L’Economiste du Faso, surtout de l’accompagner. Les médias connaissent des mutations ces dernières années et il faut que les gens arrêtent d’aller à la découverte du sensationnel. Les gens sont plus prompts à aller vers des informations politiques à caractère de révélations de scandales.
Or, l’économie est ce qu’il y a de fondamental pour notre pays. Les problèmes auxquels notre pays est confronté sont des problèmes d’ordre économique.
Il est donc intéressant que les lecteurs continuent de lire et contribuent à enrichir les articles que vous publiez, avec leurs propres analyses, leur grille de lecture, leur compréhension. Que les spécialistes en la matière n’hésitent pas aussi à apporter leur contribution pour que le journal aille de l’avant.o
Propos recueillis par
Alexandre Le Grand ROUAMBA


Regard de Jean-Baptiste Natama sur la liberté de la presse au Burkina

«La liberté de la presse a connu des évolutions positives dans notre pays, même si nous avons assisté à des dérives inacceptables pendant la période de la transition dont nous continuons de gérer les séquelles avec les derniers événements. Je souhaite que nous puissions faire davantage pour assurer cette liberté de la presse et faire en sorte que les acteurs du secteur soient également responsables. C’est la combinaison des attitudes des uns et des autres qui peut donner le dynamisme positif souhaitable pour le secteur dans notre pays, lequel dynamisme est un élément d’appréciation de la démocratie. Chacun de nous devrait apporter sa pierre à la construction de l’édifice démocratique. Les journalistes ont leur rôle à jouer. Ils sont supposés former et informer l’opinion. Leurs informations doiventt être responsables et justes. Ils doivent cesser d’être des réceptacles et aller à la recherche de l’information, la creuser et toucher du doigt certaines réalités qui, apparemment, n’intéressent pas l’opinion ou sont méconnues d’elle. En jouant ce rôle, tout le monde comprendra le sens du rôle des médias et, par extension, le rôle du journaliste dans notre société».

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RAF

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