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Infrastructures routières : De gros chantiers en vue

 

Le ministère des Infrastructures a un objectif: construire et bitumer 2.850 km de routes sur tout le territoire. Un vaste chantier et de grands projets qui exigent du ministre Eric Wendenmanegha Bougouma et de ses collaborateurs engagement et détermination.
Aux fins de décliner les grands projets de son département, le ministre des Infrastructures a rencontré la presse le 17 juin dernier. Et le constat est patent: le réseau routier du Burkina est déplorable. C’est ce qui explique l’élaboration d’un Programme national routier 2016-2020 dont la mise en œuvre a déjà commencé.
Trois volets sont pris en compte par ce programme. Ce sont entre autres l’entretien des routes existantes pour les mettre en état de praticabilité acceptable; la construction et le bitumage de nouvelles routes pour sortir une douzaine de chefs-lieux de province de l’enclavement et améliorer la desserte des ports et enfin la construction de nouvelles pistes rurales, entre 5.000 et 70.000 km.
Les travaux d’entretien, foi du ministre Bougouma, ont connu un démarrage dans plusieurs localités. Entre tournées et rencontres, le département que dirige Eric W. Bougouma a pu déceler des situations urgentes telles la digue de Tougou (entre Ouahigouya et Titao) et le traitement non achevé du radier du Sirba (entre Fada N’Gourma et Bogandé). A côté de ces urgences, certaines routes, précise le ministre des Infrastructures, nécessitent des travaux de reconstruction rapide. C’est le cas du tronçon Koupéla-Fada N’Gourma jusqu’à la frontière du Niger.
En attendant, le ministre a annoncé qu’un premier tronçon Koupéla-Gounghin sera bientôt lancé grâce à un financement de l’Union européenne. Le reste du tronçon sera financé par la BAD et la JICA.
Pour ce qui est des sections urbaines, des routes sont également concernées par les travaux de reconstruction. Il s’agit entre autres de la route nationale 4 à Ouagadougou qui va de l’échangeur de l’Est à l’embranchement de l’Avenue de la liberté, du boulevard des Tansoba (ou Circulaire) et qui va de l’échangeur de Ouaga 2000 à l’échangeur de l’Est.
Pour ce qui est du 2e volet du Programme national routier, le lancement du bitumage de la route Dédougou-Tougan, effectué le 31 mai 2016, vient prouver une certaine dynamique à ce niveau. Bientôt, ce sera les travaux des routes Djibo-Kongoussi, Didyr-Toma-Tougan et Kantchari –Diapaga-Frontière du Bénin qui seront lancés. L’autre bonne nouvelle annoncée par le chef du département des Infrastructures est le bouclage du financement des travaux des routes Ouahigouya-Titao-Djibo. Ceci fait suite à la visite du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, à Djeddah. Les fonds koweitien et saoudien seront nécessaires à la réalisation de cette infrastructure routière.
La région du Centre-Sud peut également se réjouir car la route Manga-Zabré-Zoaga sera bientôt plus praticable grâce à un financement de la Banque mondiale. Aussi,une convention de financement de la route Guiba-Garango a-t-elle été obtenue, grâce aux bons soins de la Banque islamique de développement.
Pour le troisième volet du Programme, il a été annoncé au cours des échanges avec la presse que l’objectif de 5.000 km de pistes rurales sera mis en œuvre au cours de cette année 2016 par les bons soins du Génie militaire. A cette troisième étape du Programme national routier, une urgence se dresse sur le chemin du ministre Bougouma: la réhabilitation de la rocade sud-est, plus connue sous le nom de Circulaire ou encore boulevard des Tansoba. Tout usager de cette Circulaire s’est rendu à l’évidence au moins une fois de son état qui exige une action rapide. C’est pourquoi le département des Infrastructures veut la réhabiliter le plus tôt possible. Construite depuis 1990 en vue de dévier tous les véhicules de transport de marchandises en transit ou à destination de Ouagadougou vers la gare routière pour des formalités douanières, cette Circulaire est en état de dégradation jugée «exceptionnelle».
C’est qui explique l’inscription de cette route dans le lot des priorités. Aux fins de satisfaire à cette urgence, le Japon avait été sollicité. Finalement, le Japon qui veut réaliser cette œuvre sous forme de don, affirme ne pouvoir démarrer les travaux qu’au plus tôt en fin 2017. Ce délai étant loin face à l’urgence, la BOAD, sollicitée, viendra à la rescousse et la convention de financement de cette Circulaire sera signée à la fin de mois de juin. Le ministre Bougouma affirme que le don japonais sera réorienté en son temps, mais ne concernera que la ville de Ouagadougou.
Les objectifs du ministère des Infrastructures sont ambitieux. Pour ce qui est du suivi de tous ces travaux, Eric W. Bougouma a rassuré que toute la discipline et la rigueur guideront l’exécution de ces réalisations. Toute entreprise défectueuse (les délais donnés incluent les saisons pluvieuses) ne bénéficiera plus d’un marché du ministère des Infrastructures, a-t-il averti.

Alexandre Le Grand ROUAMBA


«Le don du Japon n’a jamais été refusé»

Beaucoup de bruits ont couru sur un refus du don du Japon par le gouvernement burkinabè. «Le don du Japon n’a jamais été refusé», tranche le ministre des Infrastructures, Eric Wendenmanegha Bougouma. Et d’expliquer: «En septembre 2009, le gouvernement a soumis une requête de financement au Japon pour la reconstruction de cette route (ndlr, la Circulaire). Et ce n’est que le 30 novembre 2015, soit six ans plus tard et après plusieurs relances, que le Japon, à travers la JICA, informera le gouvernement burkinabè de son intention de poursuivre les «procédures de mise en œuvre éventuelle» de cette requête à travers sa modalité de don non remboursable.
Entre-temps, «au regard de l’évolution de la dégradation de la route et des plaintes quotidiennes des populations riveraines, le gouvernement s’est tourné vers la BOAD pour solliciter un prêt. Au cours d’une mission de la JICA au Burkina, il ressortira que le projet, selon les procédures du Japon, ne pourra démarrer au plus tôt qu’en fin 2017 malgré l’insistance de mon département sur l’urgence et la nécessité de la réhabilitation du projet. Nous avons reçu le président de la BOAD en début mai et lui avons demandé d’accéder à la demande de financement de la Circulaire; ce qui a été accepté. Le don du Japon n’a donc jamais été refusé par le gouvernement burkinabè. Il a juste été demandé une réaffectation sur une autre route moins urgente», a déclaré le ministre des Infrastructures.

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