Société-Culture

Etalons : cap sur Praïa

 

En compétition pour la prochaine coupe du monde de football, les Etalons ont partagé le point du nul avec les Bafana Bafana le 8 octobre dernier au stade du 4-Août de Ouagadougou. C’était face aux Bafana Bafana d’Afrique du Sud, à l’occasion de la première journée des éliminatoires Russie 2018. On a vu des Etalons combatifs, solidaires, mais un peu maladroits sur les deux penalties. Le second match pointe déjà à l’horizon et il faut tirer les leçons de ce premier. Le 12 novembre prochain à Praïa, il faudra que Etalons s’imposent devant le Cap-Vert à l’occasion de la 2e journée de ces éliminatoires Russie 2018. A défaut, ils ne devront pas plier l’échine, pour garder le contact avec le groupe de tête.
Pour ce faire, le coach Duarte prépare sa troupe. Il a prévu un stage au Portugal, du 5 au 8 novembre, avant de rallier Praïa. Comme contre l’Afrique du Sud, ce match aussi s’annonce difficile. Mais il suffit d’y croire et de corriger les erreurs du 8 octobre dernier.
En refaisant le film de ce match, on serait tenté d’affirmer que les poulains de Paulo Duarte ont joué de malchance ou de maladresse. Au cours de ces 90 mn de match intenses, les Etalons se sont offert une dizaine d’occasions de buts pour une seule concrétisation. La phase la plus marquante de cette confrontation Burkina-Afrique du Sud est cette cascade de penalties obtenus et tous ratés par les Etalons. Pourtant, ce n’est pas la qualité des tireurs qui est remise en cause. En effet, Jonathan Pitroipa (tireur du premier pénalty) a toujours été à la manœuvre avec succès lorsque son équipe se voit accorder un pénalty. Que s’est-il donc passé cette fois-ci ? Est-ce parce qu’il l’a exécuté en deux temps permettant à l’excellent portier sud –africain de mieux analyser son élan et gagner son duel à la 9e mn? Cet essai infructueux de Jonathan Pitroipa a fait dire à certains supporters qu’il aurait dû laisser Alain Traoré (excellent sur les coups de pied arrêtés) exécuter le shoot. Et voilà un deuxième penalty accordé par l’arbitre marocain de la soirée. Alain Traoré se saisit du ballon, le positionne, recule, prend son élan, avance et met la balle au-dessus des perches du portier sud –africain. Il n’en revient pas. Il attrape sa bouche. Le stade est silencieux. Dans les gradins, sa mère venue le supporter est en larmes. Qu’est –ce qui arrive aux Etalons ? Question sans réponse.
Surtout qu’entre-temps, à la 79e mn, l’Afrique du Sud a ouvert le score dans une cuvette glaciale du stade du 4-Août. Les 35.000 supporters n’en reviennent pas. Ce 2e pénalty raté à la 88e mn avait fini par convaincre les plus sceptiques que les Etalons rataient leur première sortie dans ces éliminatoires. C’était sans compter avec le joker de Duarte, Banou Diawara, entré à quelques minutes de la fin du match. Comme il l’a fait contre le Botswana le 24 septembre dernier en inscrivant le 2e but des Etalons, synonyme de qualification pour la CAN Gabon 2017, Banou Diawara, contre toute attente, exploite une balle de Bakary Koné à la 91e mn (arrêt de jeu encore) pour inscrire le but égalisateur. Fin du match.
Les Etalons venaient encore d’être sauvés par Banou. Un nul qui permet de sauver les meubles, car une défaite aurait permis à deux équipes de la poule de prendre 3 points et la suite aurait été plus compliquée. En effet, le Sénégal, un des adversaires du Burkina, triomphait du Cap-Vert (2-0) à Dakar.
On peut tout reprocher aux Etalons dans ce match, sauf leur combattivité. De la première à la dernière minute (ce qui n’est pas courant chez les Etalons), ils ont mouillé le maillot, à l’image d’un Préjuce Nacoulma, très confiant et sûr de sa pointe de vitesse et de son endurance. Il gagnerait à être parfois collectif, toute chose qui peut permettre à ses coéquipiers de parachever ses belles œuvres. La satisfaction est également venue de la défense des Etalons avec un Bakary Koné calme et serein. Il a été intraitable dans son bastion, avec le soutien de Patrick Malo, Youssouf Dayo et de Steeve Yago.
Le jeune portier, Kouakou Koffi, titularisé pour la première fois à cause de la blessure de Daouda Diakité, a su entrer dans son match et a sauvé son équipe de beaucoup de velléités offensives de l’adversaire. Il a rassuré et c’est bon pour le moral.

Alexandre Le Grand ROUAMBA


Le programme de la 2e journée (12-13 novembre 2016)

• Guinée-RDC (Groupe A)
• Libye-Tunisie (Groupe A)
• Nigeria-Algérie (Groupe B)
• Cameroun-Zambie (Groupe B)
• Maroc-Côte d’Ivoire (Groupe C)
• Mali-Gabon (Groupe C)
• Afrique du Sud-Sénégal (Groupe D)
• Cap-Vert-Burkina Faso (Groupe D)
• Egypte-Ghana (Groupe E)
• Ouganda-Congo (Groupe E).


Elections consulaires : Des voix contre la candidature de Diawara à Bobo

Des commerçants de la ville de Bobo-Dioulasso, soutenus par le « Mouvement en rouge Faso Kun Kô », organisation de la société civile, ont organisé une marche le 13 octobre dernier contre la candidature de Lassiné Diawara aux élections consulaires de la CCI-BF.
Une déclaration a été remise au gouverneur de la région. Les opposants à la candidature dénonce, non seulement, «un positionnement indécent » suscité par Djanguinaba Barro, ancien président régional de la Chambre de commerce et d’industrie, mais aussi une « candidature moralement inappropriée ».
Pour eux, le nom de l’homme d’affaires est apparu dans le rapport d’enquête sur le putsch avorté de septembre 2015, organisé par l’ancien Régiment de sécurité présidentielle (RSP).
Au nom de la MABUCIG, Diawara s’est porté candidat dans la région des Hauts-Bassins (Bobo-Dioulasso) dans la sous-catégorie « Grandes entreprises agroalimentaires », classée dans le secteur des Industries.

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