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Société-Culture

Souveraineté monétaire : La solution de «Œil d’Afrik»

 

L’association panafricaine «Œil d’Afrik» a rencontré les hommes de médias le 7 décembre dernier à Ouagadougou pour dévoiler son plan d’action et donner sa lecture sur l’indépendance économique de notre pays. Face aux journalistes, Larba Israël Lompo et ses camarades ont soutenu que «l’indépendance politique sans la souveraineté monétaire est une pure utopie». Au détour des échanges avec la presse, «Œil d’Afrik» avait une préoccupation résumée en une interrogation: «Quand les bases culturelles et économiques de l’Occident s’effondreront d’ici à 2050, quelles conséquences sur l’Afrique?» Dès l’entame des propos de «Œil d’Afrik», le Franc CFA est mis à l’index: «Nous ne pouvons pas avoir une indépendance économique si nous n’avons pas une indépendance monétaire», lance le président de «Œil d’Afrik».
Et de prendre un exemple: «Lorsqu’un gouvernement n’est pas capable de décider de la quantité de monnaie à mettre en circulation, le taux d’intérêt à appliquer au crédit, il ne peut pas être indépendant».
L’analyse de «Œil d’Afrik» est qu’aucun pays ne peut se développer sans son premier instrument économique, à savoir une monnaie souveraine. L’association panafricaine est convaincue qu’il existe un manque de vision économique dans la conception des différents plans de développement économique par les gouvernants africains «sous surveillance des institutions financières internationales».
Pour «Œil d’Afrik», s’ajoute l’absence de contrôle et de maîtrise des ressources existantes. L’association a donc sa petite idée en guise de solutions. Elle propose une redéfinition des priorités, une requalification de la société dont on a besoin, une réorganisation des orientations économiques par filière, faisant ainsi de chaque filière de véritables richesses de développement économiques.

Zoom sur les produits de rente
Pour ce qui concerne les produits de rente, «Œil d’Afrik» estime que la filière textile donnerait plus de résultats. Rien que la transformation du coton à hauteur de 60% peut créer plus de 2,5 millions d’emplois qualifiés et non qualifiés. Quant à la filière oléagineuse (karité, palmier à huile, arachide, soja, graine de coton), on estime du côté de l’association qu’elle peut générer près de 4 millions d’emplois directs et indirects.
Pour ce qui concerne les produits vivriers, «Œil d’Afrik» propose de faire de l’Afrique une «généreuse donatrice d’aliments biogéniques et bioactifs qui, respectivement, génèrent et soutiennent les vies».
L’autre vœu de «Œil d’Afrik» est que les Etats se portent garants auprès des banques pour tous les industriels nationaux qui présentent des projets viables de transformation des produits locaux.
Il faut appeler le peuple à créer, à inventer pour espérer accroître. Pour ce faire, il propose que les Etats offrent également des avantages douaniers et fiscaux aux investisseurs, de la phase recherche à la phase d’exploitation. Cela pourrait se traduire par l’admission temporaire des matériels professionnels, l’exonération partielle des droits de douanes sur les pièces de rechange, le carburant et équipements divers.
Figurent aussi dans le lot des propositions l’exonération partielle de la patente, des licences, de la TVA, de l’impôt sur les bénéfices, de la taxe d’apprentissage, de l’impôt minimum forfaitaire … «Œil d’Afrik» souhaite également la suppression de l’aide au développement économique de l’Afrique venant du FMI et de la Banque mondiale.
Alexandre Le Grand ROUAMBA 


Le cas du karité

Félicité Yaméogo appelle à un soutien du gouvernement pour la filière karité. (DR)
Félicité Yaméogo appelle à un soutien du gouvernement pour la filière karité. (DR)

Au cours des échanges avec la presse, la responsable de la filière karité en Afrique, Félicité Yaméogo, a fait un témoignage édifiant. A l’en croire, on est en train de vouloir imposer aux femmes de devenir des commerçantes d’amandes de karité au détriment de la transformation qui apporte de la valeur ajoutée.
Pour ce faire, soutient-elle, des entrepôts sont en train d’être érigés partout.
Que deviendra-t-on, s’interroge-t-elle, si la chaine de valeur dont parlent les autorités ne se limite qu’aux amandes de karité.
Pourquoi le Burkina n’érige pas des centres de production ? C’est une exigence Félicité Yaméogo et de ses camarades qui ne veulent que transformer et vendre leur beurre de karité. Selon elle, le gouvernement doit les aider dans ce sens, car déjà, sa structure envisage d’ériger 17 centres de productions.

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RAF

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