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Régions

Terminal fruitier de Bobo : A la recherche d’un modèle de gestion

 

Le nouveau président de la Chambre consulaire régionale de Bobo-Dioulasso, Lansiné Diawara, installé dans ses fonctions le 9 janvier dernier, a hérité des acquis de son devancier, El Hadj Barro Djandjinaba, mais également des dossiers brûlants. Parmi ceux-ci figurera la question de la gestion de terminal fruitier de Bobo-Dioulasso.
Cette gestion faisait l’objet de critiques plus ou moins ouvertes avant la dissolution des instances de la Chambre de commerce sous la transition. C’est un dossier qui tient à cœur aux acteurs de la filière fruits et légumes qui ont critiqué ouvertement la gestion de l’infrastructure par l’ancien bureau consulaire.
Les frondeurs sont surtout de l’Association des producteurs de mangues du Burkina (Apromab) qui, en son temps, avaient été reçus en février 2015 par le président de la délégation spéciale de la Chambre de commerce, Birahima Nacoulima, lors d’une tournée pour recueillir les propositions et les observations des acteurs économiques dans le cadre de la refondation de la nouvelle Chambre de commerce.
L’Apromab avait donc transmis un mémorandum au président intérimaire, avec des griefs précis contre l’ancienne équipe, notamment la Chambre régionale de Bobo, sur la gestion du terminal fruitier. Les producteurs de mangue s’élevaient surtout contre la confiscation de cet outil au détriment des acteurs.
La Chambre de commerce étant actionnaire de la Société de gestion (SGTF), les producteurs ont fait le plaidoyer pour leur implication réelle et demander la restructuration de la gestion. En clair, les producteurs demandent à être admis au niveau du conseil d’administration, voire à être actionnaire de la société de gestion dont ils ne sont pas satisfaits de la gestion. Dans son mémorandum, l’Apromab préconisait les mesures suivantes pour sortir le terminal fruitier de sa situation actuelle: il s’agit, entre autres, de revoir la situation de l’actionnariat du terminal fruitier de Bobo, car si la même gestion persiste, l’unité risque d’être abimée faute d’entretien.
Elle demandait à l’Etat de lui rétrocéder ses parts constituées de la valeur des investissements, pour une gestion professionnelle et durable du terminal fruitier. Enfin, les professionnels de la mangue souhaitaient la réalisation d’une étude diagnostique complète avant le transfert de la gestion aux professionnels
Aujourd’hui, la situation n’a pas véritablement changé. Sauf qu’au sein de la STGF, la société Durabilis a pris la place de la société Vincent Léon dans la gestion opérationnelle du terminal et que le contrat de convention pour la gestion du terminal est arrivé à expiration courant 2016.
Le PAFASP, qui est très impliqué dans l’organisation de la filière fruits et légumes et avait financé pour 180 millions de F CFA la réhabilitation de l’infrastructure pour la mettre à niveau, veut mettre l’accent sur sa gestion au profit des acteurs.
C’est ainsi que le dossier a été confié au ministère du Commerce en vue de proposer une nouvelle formule qui tienne compte des intérêts de toutes les parties. Les concertations sont toujours en cours à ce niveau et la concession se fera sur un modèle PPP, selon nos informations. Les producteurs devront prendre leur mal en patience.

FW


Terminal fruitier: presqu’un milliard de FCFA d’investissement

Inauguré en mars 2005, le terminal démarre ses activités en mars 2006 avec comme locataire-gérant la SGTF dont l’actionnaire majoritaire était le groupe Léon Vincent, avec plus de 50% des actions. Léon Vincent, aux dernières nouvelles, aurait cédé ses parts à la société Durabilis. Les prestations du terminal tournaient autour du conditionnement, de la logistique des fruits et légumes dont l’Ouest du pays est un grand producteur. Mais, ses performances sont restées jusque-là en déca des attentes générales selon l’Apromab. L’infrastructure elle-même a été financée par la Banque mondiale pour un montant de près de 800 millions de francs. Le terminal devrait aider au conditionnement et à l’exportation du label burkinabè. Cette année, la production nationale est estimée à 200.000 tonnes de mangue. La commercialisation a concerné plus de 8.000 tonnes de mangue exportées contre à 1.930 tonnes transformées sur place, pour un chiffre d’affaires de 14 milliards de FCFA .

(Source AG 2016/Apromab).


Droits de la CAN 2017: un coût de plus de 800 millions de F CFA

DétenuS par la société Sportfive, filiale du groupe Lagardère, les droits de diffusion de la CAN 2017 ont coûté aux télévisions des pays qualifiés pour la compétition, comme le Burkina, la somme d’environ 1,3 million d’Euros. C’est plus de 800 millions de F CFA. C’est un coût réduit par rapport à ceux des années antérieures. Pour la CAN 2010, par exemple, il fallait débourser entre 1 milliard et 900 millions de F CFA pour la Chaîne de télévision privée béninoise LC2.
Désormais, les négociations se font de façon collective sous la houlette de l’Union africaine de radiodiffusion (UAR), qui compte 46 membres. Cette stratégie a permis d’obtenir cette réduction de l’ordre de 30%. Des groupes audiovisuels de pays en difficulté (Centrafrique, Lesotho, Comores, Érythrée, Sao Tomé et Swaziland) ont même obtenu de verser une somme symbolique d’environ 10 millions de F CFA.
A noter que des pays comme le Rwanda ou l’Algérie se sont abstenus, estimant que les droits sont trop élevés.

CAN : les budgets des pays participants

Voici les budgets de quelques pays participant à la Can Gabon 2017 selon nos confrères de Financial Afrik : « L’équipe de Côte d’Ivoire dispose d’un budget de 3,9 milliards de FCFA (6 millions d’euros) qui prend en compte la préparation et la participation à la CAN. Comparé à celui de 2015, ce budget est en hausse de 400 millions de FCFA. En comparaison, le budget de participation du Sénégal à cette CAN s’élève à 1,8 milliard de FCFA.
Le Burkina Faso a, quant à lui, débloqué 1,5 milliards de FCFA. Le Mali présenterait un budget avoisinant le milliard de FCFA. Si l’on devait proclamer le champion de cette CAN par le budget, le Togo qui a déboursé 5 milliards de FCFA pour sa participation viendrait en deuxième position. Son budget est une misère par rapport aux 150 millions de dirhams (15 millions d’Euros) dépensés par le Maroc dans la préparation de l’événement ».

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RAF

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