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4 ans de L’Economiste du Faso: le regard des lecteurs

A l’occasion des quatre ans du journal et de sa 200e parution, la rédaction a donné la parole à des acteurs de la vie publique et économique pour recueillir leurs suggestions afin de toujours mieux les servir. Partage!

Cheick Fantamady Kanté
(Représentant de la Banque mondiale au Burkina)
Joyeux anniversaire à L’Economiste du Faso !


Tout d’abord, je voudrais souhaiter un joyeux anniversaire à L’Economiste du Faso. Depuis ma prise de fonction, il y a maintenant plus d’une année, je suis un fidèle lecteur de l’Economiste du Faso. Je trouve le journal très professionnel, avec des analyses de fond. A titre d’exemple, j’ai fortement apprécié l’article sur la conférence des partenaires du Burkina Faso sur le financement du PNDES qui avait pour titre «Financement du PNDES-Jackpot pour Thiéba». A mon humble avis, l’Economiste du Faso comble un grand vide en matière d’informations économiques sur le Burkina, et cela est à son honneur. Je souhaite très bon vent à votre canard, et lui souhaite de se bonifier au fil du temps.

René Tidiane Barry
(Président de la Chambre des mines du Burkina Faso)
 «Un journal de référence»


Nous avions salué en son temps la naissance d’un hebdomadaire à caractère économique au Burkina Faso. Aujourd’hui, , l’Economiste du Faso est un journal de référence pour qui veut obtenir une information crédible aussi bien sur les questions d’ordre macroéconomique que sur la dynamique du secteur privé de notre pays. Cela est dû aux valeurs d’excellence de l’équipe du journal, et nous vous encourageons à demeurer dans la recherche de l’amélioration continue.

Adama Soro

(précédemment délégué commercial à l’ambassade du Canada)
«une démarche assez objective » 


Du temps de ma fonction de délégué commercial à l’ambassade du Canada au Burkina Faso, L’Economiste du Faso faisait partie des rares journaux que je lisais dans le cadre de mon travail pour la collecte d’informations et d’intelligence économique sur le Burkina Faso en général et sur le secteur minier en particulier, du fait du caractère équilibré et dialectique des articles, le tout dans une démarche assez objective.

Lassiné Diawara

 (Président de la Chambre régionale du commerce et de l’industrie des Hauts-Bassins)
« La contribution du journalest énorme »

Je voudrais tout d’abord vous remercier pour avoir pensé à recueillir mon avis à l’occasion des quatre ans du journal. Je dois dire, en toute sincérité, que L’Economiste du Faso est un journal qui est arrivé à point nommé. C’est-à-dire au moment où dans le paysage de la presse publique et privée les sujets économiques étaient traités de façon subsidiaire. La tendance était de s’occuper d’abord de tout ce qui est politique, social. Pendant ce temps, les problèmes économiques qui constituent aujourd’hui un pan important de nos préoccupations n’étaient pas toujours traités en bonne place.
Aujourd’hui, il y a un journal consacré aux problèmes économiques de notre pays. Un journal qui aborde les problèmes sous l’aspect macroéconomique et microéconomique et permet ainsi de donner une grande visibilité aux réformes économiques en cours, aux grands programmes économiques, mais également à la gestion annuelle de l’économie du pays à travers la loi de finances. Une loi de finances que le journal expose et commente. Il y a également le fait de suivre les débats budgétaires qui se passent à l’Assemblée nationale jusqu’à l’adoption de la loi et, par la suite, le suivi de son application au cours de l’année.
C’est pour toutes ces raisons que je voudrais saluer l’avènement de L’Economiste du Faso. Le journal essaie d’entretenir des relations particulières avec les entreprises et les organisations d’appui aux entreprises que sont la Chambre de commerce, l’Agence de promotion des exportations (APEX), l’Agence de promotion des investissements (API-BF). Ce sont des initiatives et des productions qui permettent de mettre en relief toutes ces organisations et de les faire connaitre.
Je voudrais encourager le journal à continuer parce que sa contribution est énorme. C’est une contribution qui permet aux acteurs du monde économique que nous sommes de savoir les rôles des organismes dédiés au développement de nos entreprises et d’avoir des informations pratiques qui nous guident.
En retour, vous avez certainement besoin de notre accompagnement pour poursuivre votre développement. C’est pourquoi dans nos attentes il faudra que vous continuez à faire suffisamment de marketing pour qu’on sache qu’il y a un journal spécialisé où on peut passer nos annonces sur les réunions, les tenues des conseils d’administration, mais également certaines publicités pour faire connaitre notre production ou tout simplement nos entreprises. Il faudra qu’on se concerte davantage pour trouver la meilleure voie pour faire en sorte que le journal puisse continuer à vivre et nous donner satisfaction aussi sur ce que nous voulons comme presse dans le secteur économique.
Bon anniversaire à L’Economiste du Faso et bon vent !

Souleymane Koné (distributeur de l’Economiste du Faso)
« le faire connaitre de tous les publics »

En quatre années, le journal évolue bien. Sa présentation plaît, et en matière d’économie, il est la référence. Beaucoup de cadres le lisent, mais il faudra une grande action pour le faire connaitre un plus de tous les publics. En fonction des sujets, il y a des particuliers qui viennent l’acheter. Cela veut dire qu’il y a un potentiel de lecteurs qui n’est pas encore touché. De façon générale, le secteur de la distribution n’est pas en forme. Depuis 2014, le pays entier est en crise, donc tout le monde ressent cela.

Halidou Ouédraogo,
(SP/ITIE Burkina Faso)
«Un journal base de données »

l’Economiste du Faso est arrivé au moment où les acteurs de développement au Burkina Faso étaient dans un besoin d’informations économiques fiables, actuelles et contextualisées. Le journal a répondu donc à un besoin précis. En tant que responsable de l’administration publique, le journal nous fournit très souvent des informations que l’administration elle-même diffuse très peu ou pas du tout. L’Economiste du Faso devient donc un journal base de données pour les analystes, chercheurs et étudiants.

Ismael Aïdara 

(Directeur éditorial de Confidentiel Afrique et Ancien rédacteur en chef chargé des
Grandes Enquêtes à l’hebdomadaire international Les Afriques)
«Faire dans l’investigationjournalistique plus poussée»

Je vous félicite pour le travail professionnel que l’équipe est en train d’abattre. C’est loin de l’âge d’or. L’Economiste du Faso a encore du chemin à faire. Pour parler en tant que professionnel de l’information financière, j’avoue que votre support s’est bien imposé et bien positionné dans le paysage médiatique. En si peu de temps, vous êtes devenus la première source d’information et déterminant du flux de l’actualité économique et financière au Burkina. Cela est incontestable, aussi bien par les décideurs que par les acteurs intermédiaires du marché. Vous restituez un bon contenu à ceux qui recherchent la bonne et crédible information dans ce domaine précis. Du point de vue de la charte graphique et éditoriale, je trouve que la Une de l’Economiste du Faso est très attrayante, dépolluée, disons moins surchargée de titres. Ce qui vous détache de la ligne graphique vis à vis des autres. Je note aussi une diversification des rubriques avec une prépondérance de sujets ciblés et calibrés. Là, nous sommes dans ce que nous appelons dans notre jargon «l’entre grenouillage saucissonné». Passons maintenant aux suggestions. Je vous invite davantage à faire dans l’investigation journalistique plus poussée, avec de grosses exclusivités. C’est le nouveau monde de l’information stratégique. Il faudra au moins 2 exclusivités pour un hebdomadaire comme l’Economiste du Faso. Il faut que vous arriviez à informer votre public des signatures de conventions d’acquisition, de rachat, de cessions bancaires ou d’obtention de permis miniers en exclusivité. C’est cela la valeur ajoutée qui va faire votre différence d’avec les autres supports hebdomadaires de la sous-région, voire de l’Afrique. Je suis sûr que le challenge est prenable. Vous avez des ressources humaines très professionnelles.

Ismaël de Ouédraogo
(DG de Burkina Info TV)
«Il serait bien de réserver une page hebdomadaire au langage économique pour les profanes»


Au moment où plusieurs organes de presse privée rencontrent des difficultés liées à diverses raisons, il nous semble opportun de saluer le dynamisme et la régularité d’un journal qui s’est spécialisé dans le traitement des informations économiques. C’est un choix sans doute difficile, mais ambitieux que de se consacrer à une thématique bien définie dans un univers où beaucoup ont échoué. Il convient de ce fait de saluer les efforts consentis au quotidien par l’équipe du journal qui mérite nos encouragements et soutiens pour aller de l’avant. Même si nous reconnaissons que le journal à atteint un niveau de maturité fort bien appréciable, il serait bien utile de penser à l’approfondissement de certains sujets de reportages pour faciliter la compréhension par le maximum de lecteurs. Ce qui pourrait constituer votre contribution, au-delà de ce qui est fait, à une meilleure appropriation des sujets liés aux questions économiques.
Dans la même dynamique, il serait bien de réserver une page hebdomadaire au langage économique pour les profanes. Juste de petites remarques qui se veulent constructives pour aider le journal à grandir davantage. Mention spéciale au promoteur, aux premiers responsables, mais aussi et surtout à toute l’équipe de la rédaction pour le travail bien fait. Nous en sommes convaincus, ce n’est que le début d’une histoire qui fera tâche dans le milieu de la presse écrite burkinabè, voire au-delà.

Adama Rouamba
(Coordonnateur du projet de gouvernance et de participation citoyenne)
«J’ai personnellement un faible pour la qualité de vos sujets économiques, mais aussi pour la qualité du papier»


Je tiens d’abord à féliciter l’Economiste du Faso pour ces 4 années de combat. Pour moi, c’est un combat, car dans cette faune de médias, il faut avoir de l’audace et surtout de la matière pour tenir. Tenir pendant quatre ans déjà, cela traduit l’adhésion de plus en plus forte de votre lectorat et de vos partenaires. Dès les premiers instants des parutions de votre journal, j’avais pensé que l’Economiste du Faso était purement économique. Je me rends compte qu’il traite de sujets divers (social, politique, religieux, culturel, etc.), ce qui le rend accessible à tous. J’ai personnellement un faible pour la qualité de vos sujets économiques, mais aussi pour la qualité du papier. Au-delà de ces aspects, la présentation et le montage des articles est un élément qui diffère des autres parutions. Je suis économiste, mais j’aime bien le sport et je me réjouis que l’Economiste du Faso accorde de l’espace à ce domaine qui a fini par prendre tout le monde, surtout avec les dernières performances de nos sportifs. Ma structure a tenu à prendre un abonnement parce que nous adhérons à la ligne éditoriale de votre journal. Si j’ai une suggestion, c’est de voir vos pages beaucoup plus illustrées, car cela peut rendre la lecture plus agréable. Longue vie à L’Economiste du Faso.
La Rédaction

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