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De Bonnes sources

  • Travail des enfants dans les champs de coton : le Groupe Louis Dreyfus au Burkina Faso

En janvier 2019, L’Economiste du Faso, en collaboration avec Solidar Suisse, ont publié une série d’enquêtes sur le travail des enfants burkinabè dans les champs de coton. L’objectif était d’attirer l’attention des négociants inter- nationaux du coton sur la situation de ces «travailleurs» du coton. Le 21 mars dernier, une délégation du Groupe suisse de négoce Louis Dreyfus company (LDC) a été reçue par le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Harouna Kaboré. «Nous sommes des partenaires de la filière coton et nous sommes venus pour discuter du travail des enfants. Nous sommes conscients que le coton a une part importante dans l’économie locale et nous essayons de trouver des solutions. Tout cela pour continuer le partenariat et sup- porter les initiatives qui seront prises par la filière», a indiqué Guy Hogge, dans le communiqué du ministère du Commerce. Pour Harouna Kaboré, «le Burkina était à l’avant-garde de la lutte contre le travail forcé, le Burkina ne peut donc faire l’apologie du travail des enfants dans aucun secteur, encore moins celui du coton».

  • Sitarail: hausse de trafic de marchandises en 2018

Le 14 mars 2019, la compagnie du Cambodge a publié les résultats de l’exercice 2018. Le chiffre d’affaires s’est établi à 59 millions d’euros, en progression de 11% par rapport à 2017. Une hausse qui s’explique grâce à la hausse du trafic de marchandises en 2018 chez Sitarail (filiale de la compagnie de Cambodge) qui exploite la ligne de che- min de fer reliant la Côte d’Ivoire au Burkina Faso. L’activité a bénéficié principalement de la hausse du trafic des marchandises portée par l’augmentation des volumes, de bonnes performances opérationnelles (amélioration des temps de parcours, des rotations ainsi que du temps de chargement – déchargement), d’un accroissement de la disponibilité des stocks de produits (hydrocarbures) et d’un volume de fret de matières premières (manganèse) soutenu entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire.

  • Bancarisation : le Burkina dans le top 3 en 2017

Selon Ecofin, citant un rapport de la BCEAO sur le niveau de bancarisation dans l’espace UEMOA, le taux de personnes âgées de 15 ans et plus et possédant un compte dans une banque, à l’exclusion des microfinances et avoirs dans les porte-monnaies électroniques, était de 17 % de la population. Il serait en très légère hausse, comparé au 16,5 % de taux de bancarisation enregistré un an aupa-ravant, c’est-à-dire en 2016. . Parmi les huit Etats de l’Union, le taux de bancarisation le plus élevé a été observé au Bénin (27,2 %), ensuite au Togo (24,3 %) et au Burkina Faso (22,2 %).

  • Prix Galian: participation en baisse

Le jury des prix Galian a été installé le 20 mars dernier par la Secrétaire générale du ministère de la Communication et des Relations avec le Parlement. Il compte 24 membres au total répartis en 4 groupes: médias en ligne, presse en langue française, presse en langue nationale et l’audiovisuel. Cette édition connait une baisse du nombre des œuvres en compétition. Chaque candidat devait déposer deux œuvres dans un genre de son choix. Les membres du jury ont 3 semaines pour délibérer sur l’ensemble des œuvres.

  • Africalia 2019: dans les starting blocks

Du 12 au 14 juin prochain se tient la 6e édition du Forum ouest-africain de développement des entreprises (Africallia). Elle se tient cette année en Côte d’Ivoire. Et les Chambres de commerce et d’indus- trie du Burkina et de la Côte d’Ivoire ont commencé les préparatifs de ce grand rendez-vous des hommes d’affaires africains et du monde entier. Paris a été la première étape de la campagne de lobbying des organisateurs qui escomptent 700 participants. C’est la première édition dans le cadre de l’organisation alternée de cet évènement.

  • Inauguration de la Banque agricole du Faso le 29 mars 2019

Le 29 mars 2019, le gouvernement burkinabè va procéder à l’inauguration de la Banque agricole du Faso (BADF) à Ouagadougou. Cette inauguration intervient pratiquement un an après que la commission bancaire, qui est l’autorité communautaire de tutelle des établissements financiers, a donné son aval à l’ouverture de cette banque agricole le 14 mars 2018. Ce projet, porté par l’ancien Premier ministre Paul Kaba Thiéba, va enfin voir le jour et ce, au grand bonheur du monde agricole. Il faut noter que le 22 mars 2018, à l’annonce de l’obtention de l’agrément, celui-ci faisait savoir que la Banque agricole est un instrument de développement qui s’inscrit dans le Programme national de développement économique et social (PNDES). Son action sur le terrain va contribuer à «la transformation structurelle de l’économie» à travers le financement des segments de la production, de la transformation, de l’achat et de la commercialisation.

Cette nouvelle banque comporte 94 actionnaires qui ont constitué un capital de démarrage de 14,2 milliards FCFA, au- delà du minimum exigé par la commission bancaire. L’actionnariat est composé de 70 personnes physiques, 3 sociétés d’Etat, 8 sociétés privées et 13 organisations paysannes.

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