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De Bonnes Sources

• Loi de finances 2020: son examen est prévu du 18 au 20 novembre 2019
Adopté au cours de sa séance du Conseil des ministres du 6 septembre 2019, le projet de budget de l’Etat, exercice 2020 a été transmis à l’Assemblée nationale. Après l’audition de tous les ministères et les institutions, les députés ont programmé son examen et son adoption du 18 au 20 novembre 2019.
En rappel, le projet de budget de l’Etat, exercice 2020, se chiffre à 2.267,279 milliards FCFA en prévision de recettes. Les prévisions de dépenses totales se chiffrent à 2.552,419 milliards FCFA. Il se dégage ainsi un solde budgétaire global de -285,140 milliards FCFA correspondant à -3% du PIB nominal. L’épargne budgétaire s’établit à 248,397 milliards FCFA.*

Médias : la SEP face au terrorisme
A la date d’aujourd’hui, le terrorisme a fait de centaines de victimes et des milliers de déplacés au Burkina Faso. Mais quel type de terrorisme frappe le pays des Hommes intègres depuis 2015 ? Pour sa part, Nathanaël Tapsoba, un compatriote vivant aux Etats-Unis et travaillant pour l’Etat américain (expert de ces questions, qui parcourt le monde pour donner des formations), a sa petite idée. Pour lui, c’est un terrorisme domestique, c’est-à-dire que des gens qui prennent des armes dans un même pays contre l’Etat et font allégeance à des groupes terroristes. A ce fait s’ajoute aussi la criminalité frontalière qui touche le Burkina Faso (un groupuscule de petits commerçants qui veut régner en maître dans la bande sahélo-saharienne afin de faire prospérer leurs affaires). Autre chose, le terrorisme est un puissant moyen des puissances occidentales afin de maintenir l’Afrique sous domination pour continuer le pillage des ressources minières. Il a aussi partagé sa connaissance sur le bioterrorisme, qui consiste à assister les pays pauvres avec des aides empoissonnées. Toutes ces informations ont été partagées à des responsables d’organes et des journalistes membres de la Société des éditeurs de presse (SEP), les 28 et 29 octobre 2019 au Centre national de presse Norbert Zongo.

• Investissement privé au Faso : le diagnostic de la SFI
Le groupe de la Banque mondiale, à travers la Société financière internationale, a présente sa dernière étude-diagnostic du secteur privé burkinabè (DSPP), le 29 octobre aux autorités burkinabè. Cette étude a révélé la faiblesse des investissements privés dans le pays et cela, malgré une croissance jugée « robuste et soutenue » au cours des vingt dernières années. Cependant, ce taux de croissance moyen de 6,2% a besoin d’être soutenu pas des investissements conséquents dans le privé, afin qu’il soit créateur d’emplois permettant de lutter plus efficacement contre la pauvreté. Des secteurs comme le TIC, l’agriculture et l’énergie ont été identifiés comme porteurs de développement s’ils recevaient les investissements nécessaires.

• Trading : Pourquoi Coris ?
Une banque de la place, Coris, pour ne pas la nommer, est dans le collimateur des investisseurs des sociétés de trading. Ces dernières ont maille à partir avec la Justice qui a gelé leurs comptes pour tenter de lever les soupçons de blanchiment qui pèse sur certains acteurs. Ils accusent cette banque d’être à l’origine du gel des comptes des sociétés. Pour mémoire, la banque a déjà publié un démenti dans ce sens. (Voir L’Economiste du Faso n°314 du 7 octobre 2019). Une source au sein de la banque citée par nos confrères de Sidwaya indique qu’aucune des sociétés de trading n’aurait son compte dans cette banque. Certaines ont essayé mais se sont heurtées aux mesures de compliance de la banque sur les activités spéculatives. La source reconnait cependant que la banque a déconseillé à certains clients d’investir dans ce secteur à risque. Ceci expliquerait-il peut-être cela ? Par ailleurs, l’Association professionnelle des banques et établissements financiers a également dégagé la responsabilité des banques dans cette procédure judiciaire.

• G5 Sahel : Un sommet en préparation
Les pays membres du G5 Sahel se donnent rendez-vous cette semaine à Ouagadougou, à l’occasion du Conseil des ministres de l’organisation qui se tient pour la seconde fois au Burkina. Le Conseil qui a lieu le 5 novembre est précédé de la réunion des experts. Ils préparent ainsi le sommet des chefs d’Etat qui fera le point de la mobilisation financière contre le terrorisme et des actions concrètes à mettre en œuvre.

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