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Adama Badolo, Directeur général de l’ENAREF: «On ne peut pas tout enseigner en classe aux étudiants»

Pour le Directeur général de l’Ecole nationale des régies financières (ENAREF), Adama Badolo, ces conférences publiques constituent un creuset pour les élèves de l’Ecole. (Ph. Yvan Sama)

«On ne peut pas tout enseigner en classe aux étudiants », c’est prenant acte de ce constat que le Directeur général de l’Ecole nationale des régies financières (ENAREF), Adama Badolo, a décidé depuis sa nomination à la tête de cette école de référence régionale, d’organiser des conférences publiques d’actualité et d’enjeux nationaux au profit des élèves et du public avisé. Pour lui, un tel cadre de rencontres est un creuset d’apprentissage pour les élèves de l’école. Le 2e acte des conférences publiques a eu lieu le jeudi 25 février 2021 au sein de l’établissement. « La fiscalité à l’ère de la numérisation de l’économie : enjeux et perspectives pour les administrations fiscales africaines », tel était le thème qui a été abordé par un spécialiste des questions financières, Docteur Aboubacar Nacanabo, également inspecteur des Impôts.  Avant la présentation de la thématique, Adama Badolo a invité les élèves de l’ENAREF, toutes classes confondues, à prendre une part active à ces conférences publiques. Il a traduit sa reconnaissance aux différents invités qui ont fait le déplacement. Singulièrement, un clin d’œil a été fait au représentant du ministre en charge de l’Economie numérique. Et pour cause, le DG de l’ENAREF mentionne que le ministère a toujours été présent et est d’un soutien précieux à l’Ecole. Comme preuve, la ministre de l’Economie numérique, des Postes et de la Transformation digitale, Hadja Fatimata Ouattara/Sanon, a été marraine de la dernière promotion de sortie de l’ENAREF. Sa reconnaissance est allée aussi à la Cour des comptes, aux associations des fiscalistes et comptables… Le DG de l’ENAREF et le conférencier du jour étant de la grande famille des Impôts, leurs collègues n’ont pas marchandé leur participation.

Le conférencier, Dr Aboubacar Nacanabo, souligne que la non- fiscalisation de l’économie numérique constitue une énorme perte de recettes pour les Etats africains. (Ph. Yvan Sama)

Economie numérique : des pertes fiscales pour les Etats africains

Les élèves de l’ENAREF ont manifesté leur intérêt au débat à travers des préoccupations pertinentes émises. (Ph. Yvan Sama)

Dans son développement, Dr Aboubacar Nacanabo a souligné que depuis quelques années, l’économie traditionnelle était en train de se numériser. Malheureusement, dit-il, cette numérisation économique constitue un danger pour les administrations fiscales. Un danger qu’il explique par le fait que les administrations ont toutes les difficultés pour localiser les entreprises, cerner leurs revenus et pouvoir déterminer quel taux d’impôt prélever. Pour parer à ces difficultés majeures, le conférencier rappelle aux administrations fiscales de travailler davantage à pouvoir mettre en place des mécanismes pour taxer l’économie numérique. Sinon, dit-il, ne pas le faire est un énorme manque à gagner pour les recettes fiscales au détriment de ces géants du numérique tels que GAFA (Google, Amazon, Facebook, Apple) et Ali baba, Uber, Microsoft…) qui se constituent des dividendes importantes. Selon lui, ces dividendes ont connu une hausse vertigineuse avec la Covid-19 où les différentes plateformes sociales ont été beaucoup sollicitées. Pour éviter la contamination, le télétravail a été davantage développé. Comment l’Afrique peut-elle profiter de la fiscalité numérique ? A cette question, l’inspecteur des Impôts souligne que la réflexion est toujours en cours au niveau de l’Union africaine. Sur le plan international, l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) a mené des réflexions et a fait des propositions qui sont en attente d’un consensus des différents pays qui était prévu pour fin 2020 mais a été reporté au 30 juin 2021. Mais en attendant ce consensus, las de voir filer cette manne fiscale sous leur nez, certains Etats ont pris leur responsabilité en imposant l’économie numérique.o

RD

 

Encadré

Et le Burkina Faso ?

A l’instar des autres administrations fiscales africaines, Dr Aboubacar Nacanabo laisse entendre que la DGI n’a pas de solutions. Elles sont entrainées dans le débat mondial conduit par l’OCDE. La bonne nouvelle est que l’Afrique est dans ce débat mondial en rang serré.o

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RAF

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