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Processus de création de la CDC: Le programme triennal évalué

Des partenaires de l’AFD, Expertise France et la CDC-France. (DR)
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, Lassané Kaboré.

Les acteurs du programme d’appui à la Caisse des dépôts et des consignations (CDC) ont tenu une réunion virtuelle le 26 mars 2021, dans l’enceinte de la Direction générale de la Coopération (DG Coop) à Ouagadougou. Objectif, évaluer le programme d’appui triennal afin de prendre les mesures appropriées pour réaliser toutes les activités prévues. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, Lassané Kaboré. C’était en présence du Directeur général de la CDC-Burkina Faso, Paul Kaba Thiéba, ainsi que des partenaires de l’AFD, Expertise France et la CDC-France.   

Depuis 2016, le Burkina Faso s’est engagé dans le processus de création de la Caisse des dépôts et des consignations (CDC). Il s’agit  d’un instrument financier qui devrait mobiliser des ressources longues pour permettre de financer le développement aussi bien au niveau central qu’au niveau des collectivités locales.

Le ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, Lassané Kaboré, a souligné à ce propos que  la CDC devait  accompagner l’autorité « dans la structuration de nos économies à travers les investissements à long terme. Comme c’est une caisse, un certain nombre de ressources seront mises à sa disposition. L’Etat a déjà contribué à travers un montant de 20 milliards FCFA. Et nous allons poursuivre avec tout ce qui concerne les cautions qui seront déposées au niveau de la CDC ».

Il s’est réjoui des acquis réalisés dans le cadre de la construction en cours du projet.

Il s’agit, entre autres, de : l’élaboration des textes de base ayant permis de porter sur les fonts baptismaux la CDC du Burkina  Faso, la réalisation du business plan et l’élaboration du modèle prudentiel. A cela s’ajoute la réalisation d’études sur divers aspects devant favoriser l’opérationnalisation de la CDC-BF, dont l’organisation des charges du système d’information, les procédures opérationnelles, etc.

L’AFD, la CDC-France et Expertise France, les premiers partenaires pour accompagner la dynamique

En outre, le projet de création de la CDC-Burkina Faso bénéficie de l’accompagnement de l’Agence française de développement (AFD), Expertise France et la CDC-France. Au-delà de l’appui financier, ces trois acteurs accompagnent l’Etat pour la mise en place de cet instrument financier d’intérêt général, grâce à la connaissance du terrain et des financements de l’AFD. Il s’agit aussi de finaliser et formaliser l’expertise nécessaire, à travers Expertise France,  le partage de conseils et bonnes pratiques en matière de CDC grâce à l’expérience de la CDC-France. Le représentant de la CDC-France,  Laurent Zubergbeg, précise  toutefois que la CDC-France dispose   d’une longue histoire. Le modèle de caisse de dépôt qui vise à mobiliser à la fois l’épargne et de l’argent, qui existe et ensuite qui est investi sur le long terme, dans des projets  d’intérêt général sont des outils extrêmement utiles pour le développement des pays, précise-t-il. Il y a beaucoup de pays qui le font déjà.  C’est le cas du Maroc, depuis 1959, de la Tunisie, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire et du Gabon. Au Burkina Faso, comment peut-on mobiliser de l’argent qui existe pour des projets d’intérêt  général ?  A cette interrogation,  Monsieur Zuberbeg indique que cela  portera sur la mise en orbite de cette CDC. Car, elle repose sur une crédibilité. Ce sont des instruments qui créent de la confiance, et c’est important de créer ce cercle vertueux d’investissements qui, ensuite, va apporter un retour positif à l’ensemble de la population.  Même son de cloche pour le Directeur de l’AFD, Gilles Chausse. Selon lui, la CDC-Burkina Faso est en phase de construction et d’émergence. Il est important d’accélérer la mise en œuvre afin qu’elle devienne une institution de développement au service du citoyen, de la promotion des investissements, l’émergence des territoires, etc.

La CDC est un instrument financier complémentaire aux banques commerciales

Le Directeur général de la CDC-Burkina Faso, Paul Kaba Thiéba, se veut davantage plus précis.  La CDC- Burkina Faso ne fait pas la concurrence aux banques commerciales. Elle complète et développe l’économie de notre pays, avoue-t-il.

« L’épargne retraite et l’épargne populaire doivent faire l’objet d’une gestion financière centralisée auprès de la CDC. Un établissement à statut public selon le principe de la sécurité, la liquidité et enfin, le profit. »

Il poursuit en ces termes: « Les banques commerciales que nous avons n’ont pas la capacité financière et ce n’est même pas dans leur modèle  de financer le développement. Leur modèle consiste à gérer des ressources et des profits à courts termes. Elles n’ont pas pour ambition de financer le développement. Elles ont des ressources courtes essentiellement composées de dépôts à terme. Elles ne peuvent pas financer des logements sociaux. La politique de logements au Burkina Faso a besoin de ressources à longs termes et d’institutions capables de financer des ressources sur 20 ans ou 30 ans, a expliqué Monsieur Thiéba.

Au terme de la réunion, il a été convenu de finaliser le mémorandum d’entente quadripartite entre l’AFD, la CDC-France, la CDC-BF et Expertise France.o

Adja Ilboudo (Collaborateur)

 

Encadré

Qu’est-ce que la CDC ?

La Caisse des dépôts et des consignations, aussi appelée simplement Caisse des dépôts, peut être considérée comme la banque des banques. Il s’agit d’une institution financière publique qui assure un service d’intérêt général et de développement économique pour le compte de l’État et des collectivités territoriales. Sa mission première est de protéger l’argent, ou plus exactement, sécuriser l’épargne nationale. Toutes les sommes que les Burkinabè ont déposées ou versées à la  SONAPOST, à la  CNSS, à la  CARFO et aux dépôts de garantie constitués par les usagers auprès de grands concessionnaires de services publics comme l’ ONEA, la SONABEL, etc.o

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