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Société financière internationale (IFC): près de 650 millions de dollars financés au Burkina Faso

Le Directeur régional Afrique de l’Ouest et du Centre de la Société financière internationale (IFC), Aliou Maïga, représentant du Groupe de la Banque mondiale dans le secteur privé, était en séjour au Burkina Faso, dans la semaine du 29 avril 2021.  Occasion pour lui de parler partenariat avec le chef du gouvernement et de présenter aussi le représentant pays de IFC, Arnaud N. Ligan. L’IFC est active au Burkina Faso, notamment, dans les secteurs du coton, du financement des PME, des infrastructures et de l’énergie.

Le 30 avril dernier, dans les locaux de la Banque mondiale à Ouagadougou, M. Maïga a accordé une interview à L’Economiste du Faso. Au cours de l’entretien, les questions de financement des PME via les banques, d’immobiliers, d’énergie ont été évoquées.

L’Economiste du Faso : Vous avez été reçu hier {NDLD : 29 avril} par le Premier ministre, quel est le but de votre séjour à Ouagadougou ?

Aliou Maïga, Directeur régional de la SFI pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale, basé à Dakar : Comme vous le savez, pendant plus d’un an, la Covid-19 nous a bloqués à la maison. Les voyages ont été limités. Après un an et presque deux mois, j’ai décidé de faire un tour. Je suis d’abord allé au Gabon, ensuite en Mauritanie avant de rentrer à Dakar. Maintenant, je suis revenu pour un deuxième tour. J’ai commencé par le Mali, la Côte d’Ivoire pour terminer par le Burkina Faso. Le but de la mission est de visiter le pays, faire le point aux autorités de nos opérations au Burkina Faso et en partenariat avec la Banque mondiale et aussi introduire notre nouveau représentant pays, monsieur Arnaud Ligan. Il a rejoint le Bureau du Burkina en octobre 2020. Mais à cause de la Covid-19, personne n’était venu l’introduire de façon officielle, de façon appropriée. Nous en profitons aussi pour rencontrer des clients ou des prospects privés. Voilà un peu le but et le contexte de ma visite.

Vous avez dit être venu pour faire le point des opérations. Quel est ce point que vous avez constaté ? Notamment, le point sur le financement du secteur privé ?

Le Burkina est un pays où on a été relativement actif, même si nous pensons qu’on doit changer l’échelle de nos opérations. Il faut dire qu’on a effectué des opérations au Burkina Faso quasiment tous les ans. Sur les 10 dernières années, nous avons financé dans le pays au total près de 650 millions de dollars. Nos opérations de financement de Trade {NDLR : commerce international} en font partie. Ces opérations sont importantes pour les banques qui ont beaucoup d’activités dans le domaine de financement du commerce de façon générale (import ou export).

Sur la partie des financements moyen et long terme, on a fait à peu près 450/500 millions de dollars depuis 10 ans, dont une grande partie ces 5 dernières années. On a fait beaucoup dans ces 5 dernières années, je dirais presque 80% de ces chiffres. On a couvert essentiellement le secteur bancaire et financier à travers le plan dont j’ai parlé qui s’appelle Global trade finance program. Ce plan permet d’aider les banques des pays émergents à bénéficier d’accès et de conditions plus favorables en termes de confirmation de lettre de crédit auprès des correspondants étrangers de façon générale. Nous apportons notre garantie pour la banque locale. Le risque que prend la banque correspondante est le risque de la SFI. Cela permet d’améliorer les conditions et d’augmenter les possibilités pour les banques locales en termes de banque correspondante à l’étranger. L’autre aspect qu’on fait avec les banques est le partage de risque pour aider à financer les secteurs spécifiques. Au Burkina, on a focalisé nos partages de risque sur les PME.

En 2018, on a fait des opérations avec Bank of Africa (BOA) et la Banque atlantique. En plus de cela, on a également fait des partages de risque pour les filières agricoles avec la Banque atlantique. C’est ce que nous faisons dans le secteur financier.

Qu’en est-il du secteur agricole ?

Dans le secteur agricole ou agro-business, on est partenaire de financement de campagne de la SOFITEX depuis quasiment 5/6 ans. Chaque année, nous participons au financement et cela apporte beaucoup de confort aux banques étrangères qui font ce financement auprès des pools bancaires locaux qui sont participants. J’ai participé à une signature de crédit de campagne pour la SOFITEX en France, avec les membres du gouvernement et les représentants du secteur bancaire.

Nous avons aussi des projets en cours. On a un projet dans le solaire qu’on a commencé depuis quelques années. Ce projet a connu un petit retard mais très bientôt, on espère pouvoir accélérer les choses. On fait beaucoup de service-conseil auprès de nos banques et clients mais aussi auprès du gouvernement, notamment, la nouvelle loi de PPP qui est en train d’être revue et renouvelée. La SFI a conseillé le gouvernement sur la revue de cette loi pour pouvoir accélérer l’investissement dans les infrastructures avec plus de participation du secteur privé.

Historiquement, on a aussi des services-conseils qu’on a faits sur le climat des affaires et le Doing business où le Burkina était parmi les pays les plus performants en Afrique il y a 5 ans. Après, ça s’est calmé un peu. C’est peut-être dû aux transitions politiques que le pays a connues mais aussi à l’effort redoublé par les autres. C’est relatif, il ne suffit pas de faire 5 réformes pour gagner la place. Si d’autres redoublent d’effort et en font 7, tu perds la place. C’est assez compétitif.

C’est un point qu’on a discuté avec le gouvernement pour qu’ensemble nous refocalisons le pays sur cette lancée, parce que le climat des affaires permet d’améliorer de façon générale l’efficacité de l’économie. Souvent, les gens pensent que le Doing business sert à attirer les investisseurs étrangers. Mais la réalité c’est qu’il permet aux entreprises locales de bien fonctionner. Si vous devez passer 6 mois pour créer une entreprise alors que c’est possible online, cela fait une différence. Si vous devez passer des mois pour l’obtention de toutes les licences dont vous avez besoin pour opérer, si ça prend une ou deux semaines dans un pays et au Burkina, c’est 3 à 6 mois, vous verrez son impact sur l’efficacité de l’économie locale. C’est un sujet important. Il y a des pays qui en font une priorité. Nous les soutenons. Nous souhaitons qu’il soit aussi une priorité au Burkina pour l’amélioration du cadre des affaires.

Sur le projet solaire, vous avez évoqué un retard…

Nous avions signé le projet avec un investisseur qui a malheureusement décidé de partir à cause des évènements qui ont eu lieu dans le pays et aussi à cause de la perception de risque. Vous savez, par exemple, si les gens apprennent qu’un bus a été attaqué entre 2 villes. C’est une menace contre la sécurité. Si les gens sont dans l’incapacité d’assurer la sécurité physique de leurs employés, ils peuvent quitter les projets. Après le départ de ce partenaire, on a dû, en collaboration avec le gouvernement et la banque, en chercher un autre. Il fallait restructurer le projet. Maintenant, le nouveau partenaire est sur le point de démarrer la partie opérationnelle des constructions de la centrale solaire.

Vous avez parlé de banque, de finance, pouvons-nous avoir un secteur précis que vous financez ? Pouvez-vous nous faire une cartographie de vos interventions ?

Oui, bien sûr. On est organisé en trois piliers : infrastructures, ressources naturelles et télécom. Donc tout ce qui est infrastructure, électricité essentiellement, mais aussi les routes, les rails des fois intégrés à des projets miniers ou pas, les projets miniers et les télécoms. Tout ceci est dans un groupe qu’on appelle infrastructures et ressources naturelles.

Il y a un autre pilier qui est le secteur financier où on finance l’économie du pays à travers le système bancaire ou la microfinance, mais aussi à travers d’autres institutions spécialisées telles que l’Habitat. En parallèle, on travaille également dans le développement des marchés de capitaux, parce que dans nos pays, les marchés de capitaux ne sont pas assez développés, comparativement aux pays comme le Kenya et l’Afrique du Sud.

Ces marchés peuvent débloquer beaucoup de ressources pour l’économie à la fois pour le public et le privé afin de pouvoir financer la croissance de l’économie. Plus le développement est financé par les ressources locales, les devises locales, moins c’est risqué pour le pays. Si on se finance en devises, en cas de volatilité sur l’économie mondiale, la capacité du pays à rembourser sa duplication sera affectée. C’est un marché très important, il permet de faciliter l’accès au financement à travers les banques et les microfinances mais aussi à travers des institutions spécialisées comme dans les PME par exemple, et de fois des compagnies d’assurance.

Le dernier pilier, c’est ce qu’on appelle Manufacturing agribusiness and services. En gros, c’est l’agro-industrie et les services tels que l’hôtellerie, le tourisme, la santé et l’éducation. On a investi au Ghana sur trois projets sur la santé au cours des deux dernières années. Par exemple, on finance des cliniques privées, notamment, une qui est une clinique de proximité dans le milieu populaire. Elle propose des coûts favorables aux couches populaires. On ne l’a pas encore fait ici, mais ce sont des choses qu’on peut envisager. On intervient dans l’éducation. On finance des petites activités. L’éducation et la santé sont des secteurs sociaux où il faut veiller à ne pas trop perturber leur système de fonctionnement à un niveau règlementaire et aussi de la perception des gens. Nous faisons également dans l’immobilier.

Le Burkina fait face à beaucoup de problèmes sur le secteur de l’immobilier. Avez-vous des projets de financement des opérateurs privés ?

On regarde quelques opportunités. Mais nous restons seulement sur l’immobilier résidentiel et abordable. On ne cherche pas les grands standing ou les gens qui peuvent se payer cash ou avoir facilement accès au crédit bancaire. On vise la classe moyenne et un peu en dessous. Les gens qui peuvent justifier auprès des banques de fiches de paye et qui ont un salaire qui peut permettre au moins de rembourser un prêt hypothécaire sans trop réduire la capacité du foyer à se nourrir et à subvenir aux problèmes de santé, d’éducation des enfants, etc. Je peux vous dire qu’on a été à la base de la création de la BHBF….

Mais ces initiatives sont tombées à l’eau…

Oui, mais je le mentionne pour dire que c’est important pour nous.

A vous entendre, vous avez plus de facilité avec le secteur bancaire, financier qu’à soutenir le volet éducation et PME au Burkina…

Ah non. Tout ce que nous faisons avec les banques c’est pour les PME.

Cela  arrive-t-il vraiment aux PME ? On a plus l’impression que les banques se développent au détriment des PME.

Partout dans le monde, les PME ont quasiment les mêmes problèmes, sauf dans les pays où les choses sont plus formalisées, où on peut identifier une PME, on connait ses états financiers. Tout le monde est obligé d’avoir une comptabilité.

C’est facile de les soutenir. Mais dans les pays où 90% des entreprises sont dans l’informel, c’est difficile. Donc l’effort de fond, c’est comment formaliser. A partir du sommet, les grandes entreprises et quelques PME sont formalisées. Mais ça représente 10 à 15 % des entreprises du pays et dans tous les pays africains, en général. Il faut amener les PME à se formaliser, à avoir un état financier à des coûts raisonnables et sans harcèlement du système. C’est ça qui est le goulot du problème.

Mais de nos jours, les grandes entreprises demandent des taux de sortie qu’on ne peut plus continuer à supporter. Ils sont tous convaincus sur la question des PME. Mais c’est en même temps risqué.

Comme je le dis tout le temps, de façon générale, le développement du secteur privé n’est pas qu’un problème du secteur privé. C’est une politique du gouvernement pour faciliter le développement de ce secteur. Donc, il faut les deux côtés.

Aujourd’hui, nous nous pensons que le numérique peut accélérer le phénomène de formalisation et l’amélioration de l’interaction du secteur informel ou des PME avec le gouvernement pour qu’ils acceptent la formalisation. C’est un effort conjoint. Il y a des pays où les impôts se payent maintenant online. Cela permet de ne pas être harcelé par des agents qui ne sont même pas forcément des impôts (rire). C’est pour dire d’encourager les PME à se formaliser afin de faciliter leur interaction avec le système bancaire à travers la production d’état financier, la géolocalisation. Cela facilite les opérations. Il faut que l’Etat améliore la fiscalité et la collecte des impôts pour les PME. Donc, tout ce que nous faisons, c’est pour les PME. Seulement, la SFI n’a pas de ressources pour faire ce travail de formalisation. C’est du domaine du public avec des ressources essentiellement publiques.

Qui sont réellement les clients de IFC ?

Très honnêtement, c’est tout le monde. Les PME de façon générale ne perçoivent pas directement le financement. Mais il y a différentes tailles de PME. Il y en a qui font 100 millions de chiffre d’affaires, d’autres font 5 milliards. On fait des opérations de 2 millions de dollars et c’est vraiment des PME pour nous. Des fois, on fait 1 million de dollars quand c’est justifier d’un point de vue impact. Mais c’est vrai qu’on n’est pas structuré pour faire tout le temps de petites opérations de cette taille. C’est pourquoi, on passe par les banques pour le financement de ces genres de sociétés. L’avantage est que rien ne peut remplacer la proximité.  Nous ne sommes pas une banque de détail, nous ne tenons pas de compte courant. Personne ne connait mieux une entreprise que la banque qui tient son compte courant. Sur tous les plans, c’est plus efficace pour nous de passer par le système financier local pour financer les PME et la microfinance.

Vous avez affirmé apporter vos conseils au gouvernement dans la rédaction du projet de loi sur le PPP. Qu’est-ce qui va changer, qu’elles sont les améliorations apportées ?

Honnêtement, je ne suis pas le spécialiste. Je ne veux pas raconter d’histoires. Ce que je peux vous dire, c’est que dans beaucoup de pays, y compris ceux plus avancés, les lois PPP ont toujours besoin d’être améliorées. Nous avons des spécialistes, nous avons un département PPP qui opère de façon globale et qui peut faire des analyses de cadre de lois et des règlementations des PPP dans un pays et proposer des améliorations par rapport au progrès effectué depuis 5 ou 10 ans que la loi a été promulguée.

Il y a eu ces débats autour des PPP comme des véritables goulots d’endettement futur des Etats. Est-ce votre point de vue ?

Au contraire, l’idée des PPP est de permettre au privé d’investir dans des secteurs où traditionnellement, l’Etat l’a fait. Aujourd’hui, les Etats ont atteint un niveau d’endettement tel qu’ils ne peuvent plus continuer à financer une grande partie des choses importantes pour le pays comme l’énergie par exemple. Historiquement, ce sont les Etats qui ont financé les centrales électriques et les barrages. Mais depuis 15-20 ans, le modèle a changé, parce que le privé peut financer maintenant la génération d’énergie à des prix compétitifs mais surtout avec une gouvernance et une qualité d’opération que l’Etat ne peut pas assurer pour des raisons complexes. Les PPP permettent, par exemple, de créer le cadre pour que le privé finance au moins la génération. Il y a des pays où le privé finance la transmission et il y en a d’autres, même si le privé ne finance pas la distribution, il peut améliorer ses performances.

Quand on prend le Burkina avec le solaire. Au premier contrat signé en 2014, le coût du kwh était contracté à 75 f. Aujourd’hui, on est autour de 40/45 f, ça pose un problème. Comment l’Etat peut-il se prémunir de ça ? L’énergie devait être vendue à la SONABEL sur une période de 20/25 ans. Vous perdez sur le long terme…

En réalité, vous ne perdez pas. On ne peut qu’utiliser ce qui est disponible. Le contrat qui a été signé il y a 7 ou 10 ans avec 75 f de tarif, à l’époque, c’est ce qui était disponible mais ce n’est pas le besoin du pays. Ça peut être un besoin de nos pays aujourd’hui. Ce qu’il faut regarder, c’est comment la moyenne des coûts de production évolue ? S’il faut attendre la baisse complète des prix avant d’investir, on ne le fera jamais, car les prix vont continuer à baisser. Je peux vous garantir que dans 5 ans, les prix baisseront.

Oui, mais peut-être qu’il fallait réajuster en fonction de la baisse…

C’est une négociation. Je comprends votre position, nous allons revoir ces aspects. Mais les investissements qui sont faits s’étalent sur une période de 10-15 ans. La technologie installée aujourd’hui ne sera pas remplacée en juste 2 ans parce que les panneaux ont changé. Ce sont les mêmes qui resteront pendant 15 ans. Je comprends ce que vous dites, mais il faut aussi de façon pratique voir ce que ça implique. C’est la moyenne qui est importante. Ceux qui sont venus premièrement ont pris un risque que ceux qui sont venus maintenant n’ont pas pris. Les tarifs ont beaucoup baissé et bientôt, nous pourrons faire du stockage.

Nous avons lancé une étude en février 2020 pour évaluer les possibilités de stockage d’énergie qui vont complètement changer la donne. Nous avons des conclusions préliminaires qui sont très encourageantes. Si on peut produire, stocker et réinjecter la nuit au même coût que les diesels, honnêtement, il n’y a rien de mieux. Vous n’aurez plus de problème de pollution climatique, du transport et du stockage de fioul.

Ça change complètement la donne. Aujourd’hui, il y a vraiment des signaux encourageants qui montrent qu’on pourrait développer cette solution qui va changer complètement notre stratégie ainsi que la stratégie des pays dans le Sahel par exemple. o

Entretien réalisé par AT/NK

 

Encadré

Aliou Maïga, Directeur régional, Afrique

de l’Ouest et du Centre – IFC

Aliou Maïga est le Directeur régional de l’IFC pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre (hors Nigeria). Il dirige la mise en œuvre de la stratégie de l’IFC dans cette région et gère les relations-clés avec les clients, les partenaires et les gouvernements. Auparavant, Aliou était le responsable régional, département des marchés financier (FIG) de l’IFC, pour l’Afrique sub-saharienne. Avant cela, il a occupé le poste de Directeur régional de FIG pour l’Asie de l’Est et le Pacifique, et avant cela, celui de représentant-résident de l’IFC en Éthiopie. M. Aliou a commencé sa carrière au Crédit Lyonnais Capital Markets, puis chez Booz Allen & Hamilton à Londres. M. Maïga est titulaire d’un diplôme d’ingénieur de Supelec (maintenant CentraleSupelec) en France, et d’un MBA de l’IMD en Suisse.

 

Encadré 2

IFC 3.0, nouvelle stratégie de financement

A IFC, nous avons développé une nouvelle stratégie depuis 4 ou 5 ans du nom de IFC 3.0. Derrière, le concept est qu’au lieu d’aller à la recherche des projets pour financer, on commence en amont en définissant une stratégie par pays, en identifiant les secteurs porteurs et les obstacles pour leur développement. On travaille avec la Banque mondiale et les différents partenaires afin d’enlever ces obstacles pour qu’on puisse développer ces secteurs. Cela se traduit par une stratégie pays sur laquelle on se met d’accord. Après, nous travaillerons à aider les pays à développer des stratégies que nous financerons. C’est un message très important, c’est une nouvelle façon de travailler où on passe répondre à des demandes de financement ou de projets à la promptitude du développement du secteur privé dans le pays.

 

Encadré 3

Arnaud Ligan, le nouveau Responsable de la Société financière internationale pour le Burkina Faso

C’est en plein Covid-19 que Arnaud Ligan a été désigné représentant-résident de IFC pour le Burkina Faso. Le communiqué de la Banque mondiale qui informe de sa nomination affirme que Arnaud Ligan est le nouveau Responsable de la Société financière internationale (IFC) pour le Burkina Faso.

« En étroite collaboration avec la Représentante-régionale de IFC basée à Accra, les équipes de la Banque mondiale et de la MIGA, Monsieur Ligan coordonnera les activités de IFC au Burkina Faso et œuvrera à l’accroissement du financement du secteur privé dans des secteurs-clés tels que le financement des PMEs et l’agroalimentaire et ce, notamment, dans une période marquée par la pandémie de Covid-19 ».

Avant de rejoindre IFC, Monsieur Ligan a, notamment, travaillé au département juridique de Goldman Sachs à Singapour et Hong Kong. Il a structuré et négocié des transactions sur les marchés des capitaux. Il a plus récemment travaillé à Injaro Investments, un Fonds d’investissement où il était chargé d’identifier et d’analyser des opportunités d’investissements en Afrique de l’Ouest et notamment, au Burkina Faso.

Il est titulaire d’un MBA de la Wharton Business School de l’Université de Pennsylvanie, d’un Master en management de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et d’une Maîtrise en Droit des Affaires et Fiscalité de l’Université Paris 2 Panthéon-Assas.o

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