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De Renouveau citoyen à Mouvement Endogène: approfondir pour mieux agir

Le Mouvement endogène entend fédérer toutes les compétences nationales pour un renouveau du Burkina. (DR)

L’organisation de la société civile Renouveau citoyen, créée en 2019, est devenue Mouvement endogène depuis le 3 septembre 2021.Une nouvelle dénomination qui s’inscrit dans une dynamique d’approfondir la réflexion en vue de   participer à « l’édification d’un Burkina Faso davantage prospère, puissant, démocratique, moderne et respecté dans le concert des nations ».

Créée en 2019, l’organisation de la société civile Renouveau citoyen change d’appellation pour être en phase avec sa vision d’une appropriation conséquente des valeurs endogènes. Désormais, l’organisation présidée par Harouna Kaboré, par ailleurs ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, porte la dénomination Mouvement endogène (ME). Il s’agit pour le premier responsable d’inscrire le mouvement dans une dynamique structurante où la réflexion est centrée sur les réalités burkinabè et africaines pour qu’advienne un pays prospère enraciné dans des valeurs endogènes. Pour y parvenir, ME se veut un cadre idéal et original d’analyse, de proposition et d’action reposant sur la triple dimension converser-converger-convertir. Il sera question de converser pour établir un dialogue véritable entre les citoyens, converger pour que les idées tendent vers un but commun et convertir pour transformer une vision commune en action pour le peuple. Sur cette lancée, le président du ME est convaincu que les défis à relever impérativement s’articulent, entre autres, autour de ces questions : comment réussir le renouveau ? Comment contribuer à l’édification d’un Burkina Faso davantage prospère, puissant, démocratique, moderne et respecté dans le concert des nations ? Comment construire une Afrique libre et digne ? Comment contribuer à déconstruire les clichés savamment inculqués à nos populations et qui sèment en elles les germes du tremblement, de l’agenouillement, du doute, de la peur, du désespoir, du repli identitaire, de la stigmatisation ? L’alternative la plus crédible pour y répondre passe par une valorisation des compétences locales.

C’est en prenant en main leur destin que les filles et fils du Burkina sauront mieux s’armer pour déverrouiller les possibilités de développement. « Nous, Burkinabè, nous, Africains sommes les capitaines de notre bateau. Nous sommes les pilotes à bord de l’avion appelé Burkina Faso. C’est nous qui décidons des moments de décollage et d’atterrissage. C’est à nous qu’il appartient de façonner le Faso de nos rêves. En nous fondant sur nos forces, nos valeurs, notre histoire, nos intellectuels, nos chercheurs, nos paysans, nos ouvriers, nos commerçants, nos artisans, nos artistes, nos fonctionnaires, nos Forces de défense et de sécurité, nos journalistes, bref, sur notre peuple. C’est à ce prix que nous parviendrons à relever les défis qui se présentent à notre peuple », propose Harouna Kaboré.

C’est en s’appropriant les valeurs endogènes que peut s’amorcer véritablement une perspective d’un développement harmonieux en symbiose avec les réalités du terroir. Pour le ME, le développement sera endogène ou il ne le sera pas. C’est pourquoi invite est faite à chacun à s’engager avec rigueur et discipline pour abattre un travail à la hauteur des ambitions. Chaque citoyen, dans son domaine de compétence, devrait porter en lui le rêve de sortir le Burkina et partant, l’Afrique de l’ornière, en actionnant les leviers d’une valorisation des potentialités économiques et culturelles du patrimoine national. C’est en s’investissant avec abnégation et renoncement dans cette quête du fil d’Ariane dans le vécu réel que l’élan d’un nouveau départ pourrait se préciser. De ce fait, il est question de s’armer de conviction en mettant la réflexion et l’action au centre de l’engagement citoyen.

En mettant la valorisation des compétences intellectuelles nationales au centre de l’action de ME, il va de soi que la locomotive du développement endogène pourrait tirer les autres wagons qui sont l’ensemble des forces vives vers l’idéal de bâtir une nation prospère reposant sur une base culturelle solide.

Dans ce volet, le ME a pris la mesure de la situation en convoquant des intellectuels d’horizons divers autour de deux panels aux thématiques variées le 4 septembre, en référence à la date de la reconstitution de la Haute Volta en 1947. Une date choisie à propos et qui reflète le symbole de la détermination et l’engagement des devanciers qui se sont dévoués pour que le pays retrouve son intégrité territoriale qui avait été désintégrée en 1932.  « Reconstitution de la Haute Volta : repère pour un sursaut patriotique dans la construction d’un Etat Nation » a été le thème d’échanges de la rentrée citoyenne du ME.

Plusieurs communications y relatives comme  « la Haute Volta : sur les chemins de la construction d’un État Nation » ; « le vivre ensemble : cartographie et analyses des défis et réponses pour un renouveau » ; « la situation nationale marquée par plusieurs défis et enjeux politiques d’ordre sécuritaire, économique et social constitue-t-elle un tremplin pour construire davantage le renouveau ? » ont été, à titre d’exemple, développées au cours de cette rentrée solennelle du ME. Apprendre à connaitre son histoire est déjà le début d’une prise de conscience pour se faire une place dans le monde. Le ME, en mettant le dialogue des savoirs et des compétences au cœur de son action, fait le pari qu’il veut participer de façon active à la construction d’un Burkina résilient et confiant en l’avenir. Au regard de la cohérence de sa marche, l’on peut dire que le Mouvement  est sur la bonne voie. Il suffit d’avoir la volonté d’aller de l’avant.o

Jérôme HAYIMI

 

Encadré

Liste des communications données lors des panels de la rentrée du ME

PANEL 1

Communication 1 : De la Haute Volta : Sur les chemins de la construction d’un État Nation.

Panéliste : Pr. Jean Marc PALM, chercheur en Histoire politique – Président du Haut Conseil pour le Dialogue Social

Communication 2 : Le vivre ensemble : Cartographie et analyses des défis et réponses pour un renouveau.

Panéliste : Pr. Basile Guissou Enseignant – chercheur en sociologie politique, ancien ministre

PANEL 2

Communication 3 : Le renouveau sous le prisme de l’endogénéité au-delà de la théorie : Concepts, approches, politiques publiques et stratégies de mise en œuvre pour un Burkina nouveau.

Panéliste : Christophe Zouré, Essayiste, Expert en gouvernance et développement institutionnel

Communication 4 : La situation nationale marquée par plusieurs défis et enjeux politiques d’ordre sécuritaire, économique et social constitue-t-elle un tremplin pour construire davantage le Renouveau ? »

Panéliste : Pr. Jacques NANEMA, Philosophe, enseignant-chercheur

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