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4es Journées des personnes âgées: Sabou renforce sa cohésion sociale

Cette cérémonie, qui a connu la participation des filles et fils de la ville, a été portée sous les bénédictions de Naaba Yemdé II, chef de canton de Sabou, sous le parrainage de Bernard Zongo, Secrétaire exécutif de l’ONG Tous Hommes, qui coordonne le projet Centre féminin d’initiation et d’apprentissage aux métiers (CFIAM), et le patronage de Lassané Kaboré, ancien ministre de l’Economie. (DR)

• Des vivres à hauteur de 15,5 millions FCFA distribués

• 800 bénéficiaires répartis dans la Commune

Le Comité de pilotage de la Commune de Sabou a organisé, le dimanche 11 décembre 2022, la 4e édition des Journées des personnes âgées. Cette cérémonie, qui a connu la participation des filles et fils de la ville, a été portée sous les bénédictions de Naaba Yemdé II, chef de canton de Sabou, sous le parrainage de Bernard Zongo, Secrétaire exécutif de l’ONG Tous Hommes, qui coordonne le projet Centre féminin d’initiation et d’apprentissage aux métiers (CFIAM), et le patronage de Lassané Kaboré, ancien ministre de l’Economie.

« Résilience des personnes âgées dans un contexte d’insécurité ». C’est sous ce thème que les ressortissants de la Commune de Sabou ont célébré leurs personnes âgées. Selon le président du Comité communal de jumelage, El hadj Salif Zongo, l’objectif principal de cette journée est de venir en aide aux personnes du troisième âge et de rappeler aux uns et aux autres l’important rôle que ces personnes jouent dans la société du pays des Hommes intègres. Pour El hadj Salif Zongo, l’appel à la solidarité a été entendu par les filles et fils de la ville à la mare aux caïmans sacrés de Sabou et certaines bonnes volontés.

Et malgré le fait que le pays soit en proie aux conséquences de l’inflation et de l’insécurité, « la cagnotte, cette année, a été exceptionnelle », a-t-il affirmé. Cela sous-tend que la population burkinabè a conscience du bien-fondé de la protection des personnes âgées. Pour preuve, 15,5 millions FCFA ont été récoltés en 2022, contre un peu moins de 8 millions  FCFA l’année dernière. Une somme qui a servi à payer des vivres, notamment, du riz, qui est distribué à des personnes triées sur le volet par le comité de jumelage. Pour cette année, 40 personnes issues des 14 villages de la Commune et 200 personnes issues de la seule ville de Sabou en ont bénéficié. Et ce sont 800 personnes qui ont reçu ces vivres.

Pour l’ancien ministre Lassané Kaboré, fils de la localité, le thème de cette édition ne pouvait pas mieux tomber. « Dans un Burkina Faso en proie à une crise sécuritaire qui menace sa cohésion sociale, le recours aux personnes âgées, détentrices de la sagesse et des valeurs d’un bon vivre ensemble est plus qu’une nécessité.

Et pour que nous puissions en profiter, il faut bien qu’elles vivent et s’épanouissent, d’où notre responsabilité quant à leur protection et leur bien-être. C’est pourquoi, le thème de la présente édition, qui est la résilience des personnes âgées dans un contexte d’insécurité, est très pertinent », a-t-il déclaré, lors de son discours.

Mme Zongo, l’une des bénéficiaires des vivres, n’a pas tari de remerciements pour le geste. Au nom de tous les bénéficiaires, elle a tenu à adresser un mot aux donateurs.  « Que vous ne manquiez jamais de force pour nous venir en aide et que Dieu bénisse le geste engagé en notre faveur », a affirmé Mme Zongo, à la tribune.o

JB

 

Encadré

L’inflation est passée par Sabou

Pour cette année 2022, comme l’a affirmé le président du comité de pilotage des Journées des personnes âgées, la cagnotte a été conséquente. Cependant, il faut noter que contrairement aux années précédentes, les bénéficiaires, au nombre de 800, n’ont reçu que du riz. Les années précédentes, ils recevaient en plus du maïs. Pourquoi n’avoir pris que du riz ? « Nous n’en avons pas trouvé d’accessible », s’est justifié Salif Zongo, président du Comité de pilotage. L’inflation a rendu le prix du sac de maïs inaccessible. Conséquence, « nous avons dû nous rabattre sur du riz. Nous en avons pris avec la SONAGESS, mais hélas, le stock n’était pas suffisant pour couvrir les besoins des personnes bénéficiaires, nous avons donc dû nous tourner vers le riz », conclut M. Zongo, qui espère que dans les prochaines années, des cultivateurs se lanceront dans la culture du riz au sein de la Commune. « Cela va créer plus de richesse et notre argent retournera à notre Commune pour son développement ».

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