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Economie

Performances en bourse: les cours des sociétés burkinabè ont régressé en 2022

• Plus forte baisse pour BOA-BF

• Entre 10% et 12% pour Coris et Onatel

Comment se sont comportées les sociétés burkinabè cotées en bourse ? Selon le rapport de suivi des indicateurs de l’économie et du développement, produit par le ministère de l’Economie, les 3 entreprises nationales ont subi des pertes, plus ou moins importantes entre décembre 2021 et décembre 2022.

Par ordre alphabétique, Bank of Africa Burkina Faso a vu son cours perdre 989 FCFA, ce, en une année, soit 15,9%. Si en décembre 2021, le cours moyen de l’action de Bank of Africa Burkina Faso se situait à 6.221 francs CFA, celui-ci a régressé et affichait une valeur de 5.231 FCFA en décembre 2022. Il était de 5.287 francs CFA en novembre 2022, soit une baisse mensuelle de 1%. La valeur totale des titres échangés se chiffre à 58.141.375 francs CFA.

Concernant l’action de Coris Bank International Burkina Faso, son cours moyen en décembre 2022 s’affiche à 8.450 francs CFA, contre 9.428 en décembre 2021. En variation annuelle, le cours régresse de 978 francs CFA (- 10,4%). Entre novembre et décembre 2022, le cours a subi une perte de 3,4%. Il est passé de 8 748 francs CFA en novembre 2022 à 8 450 francs CFA. La valeur totale des titres échangés se chiffre à 121.599.885 francs CFA.

Quant à la valeur de l’action de l’ONATEL-BF, elle baisse légèrement de 1% en s’affichant à 3.390 francs CFA en décembre 2022, contre 3.424 un mois auparavant. La valeur totale des titres échangés se chiffre à 233.481.105 francs CFA. En glissement annuel, le cours baisse de 495 francs CFA (-12,7%). Ainsi, en décembre 2021, Onatel-Bf affichait un cours moyen à 3 885 FCFA, contre 3.390 FCFA une année après.

Pour la zone Uemoa, il faut noter que l’indice BRVM Composite a augmenté de 1% en ressortant en moyenne à 197,25 points, contre 195,36 points le mois précédent. Comparé au mois de décembre 2021, l’indice reste stable.

La capitalisation boursière, quant à elle, a augmenté pour les actions et les obligations au cours du mois de décembre 2022. La capitalisation des actions est en hausse de 2,1% par rapport au mois de novembre 2022, en se situant à 6.005,7 milliards de francs CFA. Comparativement au même mois de 2021, la valeur des actions échangées est en hausse de 1,2%. Quant à la capitalisation des obligations, elle ressort à 8.856,6 milliards de francs CFA, en hausse de 116,6 milliards de francs CFA (+1,3%). Par rapport à l’augmentation de 1,6% en novembre 2022, la hausse s’est dégradée de 0,2 point de pourcentage. En glissement annuel, la capitalisation des obligations s’apprécie de 24,0%.

NK

Encadré

Désormais, une 4e société cotée

Sancfis Faso, la filiale du groupe de télécommunications Sancfis (Ex Alink Telecom) a fait son entrée à la BRVM. C’était le 15 février 2023, au cours d’une cérémonie à Ouagadougou. La filiale du Groupe Sancfis devient la première PME burkinabè admise au troisième compartiment de la Bourse régionale des valeurs mobilières d’Afrique de l’Ouest.

Un compartiment, ouvert le 19 décembre 2017, et est destiné aux PME et aux entreprises à fort potentiel de croissance. Il a pour but de leur offrir un accès à des capitaux à long terme, afin d’accélérer leur croissance et de favoriser l’émergence de champions dans les principaux domaines d’activité au sein de l’UEMOA.

À l’issue du processus de l’offre publique de vente, Sancfis Faso devient la première PME admise à bénéficier du mécanisme de financement qu’est le troisième compartiment de la BRVM. À l’occasion de cette introduction en Bourse, Sancfis Faso met en circulation 1,5 million d’actions au prix de 600 FCFA. La souscription s’achève le 28 février ; la première cotation est prévue entre le 25 et le 30 mars 2023.

L’opération valorise la société à 3 milliards FCFA (4,57 millions d’euros), sur la base de 5 millions d’actions au total. En 2021, Sancfis Burkina Faso a dégagé un bénéfice net – un poste très volatile, d’une année sur l’autre –, de 12,2 millions  FCFA (18 600 euros), sur un chiffre d’affaires de 2,155 milliards  FCFA (3,2 millions d’euros), comparable à celui des deux années précédentes.o

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RAF

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