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Téléphonie mobile: concertation en vue d’une baisse des frais

  • La gestion des bonus, coût de l’internet…
  • Les opérateurs ouverts au dialogue
  • Rencontre prévue avec les représentants des consommateurs

C’est une rencontre entre l’autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) et les opérateurs de téléphone mobile qui intervient au moment où se multiplient, notamment sur les réseaux sociaux, les appels de consommateurs burkinabè à une baisse de la tarification pratiquée par les trois opérateurs que sont Onatel SA, Orange Burkina et Telecel Faso. 10 mégas optés (Mo) à 100 F CFA valables deux jours ; 1 giga à 1000 F CFA pour une semaine ou 2500 pour un mois ; 10 gigas à 15 000 F… bref, les coûts de la connexion Internet et les coûts des services en général proposés par les opérateurs sont jugés trop élevés, la validité des bonus sur leurs crédits d’appels est aussi perçue comme pas suffisante quand ce n’est pas la lisibilité des offres qui est remise en cause.

4 points en débat 
Pour trouver réponses à ces préoccupations des consommateurs, la rencontre entre l’ARCEP et les opérateurs de téléphonie a porté sur quatre points, à savoir : la lisibilité des offres des opérateurs de téléphonie ; le coût de la connexion Internet ; la gestion des bonus  et le délai de validité des offres. Sur ce dernier point, la pratique jusque-là consiste, pour les opérateurs, à écraser les offres suivant un délai donné. A leur rencontre avec l’Autorité de régulation, les opérateurs se sont montrés favorables à un prolongement des délais de validité des offres. Mais non sans souhaiter qu’un timing d’une semaine leur soit accordé pour se référer à leurs équipes techniques en vue d’étudier les modalités et la faisabilité.
Concernant la tarification de la connexion Internet, le secrétaire exécutif de l’ARCEP, Patrice Compaoré a fait savoir que les opérateurs ont pris l’engagement de fournir, « dans un délai court », des informations pour la réalisation d’une étude préalable au niveau de l’organe de régulation. Et de promettre : « Nous allons travailler pour sortir un coût qui puisse être abordable vis-à-vis des consommateurs ». Mais il faudra du temps pour cette étape, selon Patrice Compaoré qui justifie cela par la nécessité d’ajuster les coûts en fonction des autres pays, notamment de l’UEMOA, pour disposer à terme des coûts « réalistes ».
S’agissant des bonus, les opérateurs ont pris l’engagement de travailler à leur bonne gestion par les consommateurs. Quant à la lisibilité des offres, les patrons de la téléphonie se sont, là aussi, engagés à en assurer une meilleure communication, dans l’optique que le consommateur comprenne les offres jusqu’au détail.

Outre les redevances payées à l’ARCEP relativement à la licence, le secteur des télécoms est également soumis à l’impôt sur les bénéfices. Depuis 2014, une nouvelle taxe de 5% sur le chiffre d’affaires y a été ajoutée. (DR)

L’ ARCEP  se dit « sensible aux revendications des consommateurs. « L’ARCEP, vis-à-vis de ses missions est parfaitement en phase avec les revendications légitimes qui se sont exprimées ces derniers temps, non seulement à travers les structures organisées des consommateurs mais aussi à travers les réseaux sociaux », a assuré Patrice Compaoré.
Après les opérateurs de téléphonie, l’ARCEP a rendez-vous dans les jours à venir avec les structures de défense des intérêts des consommateurs.
Béranger Kabré

Encadré : les opérateurs de téléphonie sensibles aux revendications mais
Les opérateurs de téléphonie, ne sont pas  insensibles aux préoccupations des utilisateurs. Mais ce n’est pas pour autant qu’ils ne défendent  pas les coûts actuels des services de téléphonie. Selon Boris Compaoré, directeur général de Telecel Faso et patron de la faitière des opérateurs, ils  font déjà face à d’énormes difficultés. En cause, la conjoncture internationale avec l’impact de la guerre russo-ukrainienne. Un coût élevé de la location des infrastructures de la fibre à partir des ports (du fait de l’enclavement du Burkina), sans oublier un contexte sécuritaire national défavorable. En guise d’exemple, Boris Compaoré a révélé qu’environ 500 sites d’infrastructures sont non fonctionnels à travers le territoire dont 200 vandalisés. Cela, pour évoquer des « investissements en pures pertes ». Malgré ces contraintes, ajouté un contexte d’inflation (14%) en 2022, le secteur de la téléphonie est resté l’un des rares à maintenir ses tarifs proposés aux clients, a soutenu Boris Compaoré.

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RAF

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