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Réduction de la pauvreté: plus de 163 milliards FCFA encaissés

• La Banque mondiale donateur

• Pour améliorer la mobilité urbaine

• Et favoriser des activités rémunératrices pour les femmes

Les bailleurs de fonds continuent de faire confiance au gouvernement de transition. Et pour cause, du 9 au 15 octobre 2023, la délégation ministérielle qui a pris part à Marrakech, au Maroc, aux Assemblées annuelles 2023 du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (BM) est rentré au pays les bras chargés avec plus de 50 milliards FCFA au profit des populations vulnérables. Les donateurs étaient la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) et le Fonds international de développement agricole (FIDA). Les bonnes nouvelles en matière de financement par les partenaires techniques et financiers (PTF) s’est poursuivie le 26 octobre 2026, avec la Banque mondiale, qui a octroyé la somme de 163 milliards FCFA au Burkina Faso.

PMDUVS : 118 milliards FCFA

Le ministre de l’Economie, des Finances et de la Prospective, Dr Aboubakar Nacanabo, et la Directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Tchad, Clara Ana De Sousa, ont procédé à la signature de deux accords de financement d’un montant global estimé à 249,3 millions d’euros, soit environ 530 milliards FCFA, octroyés au Burkina Faso sous forme de prêt. Selon les termes de l’accord, cette somme est destinée au financement de deux projets, à savoir le Projet de mobilité et de développement urbain des villes secondaires (PMDUVS) et le Projet régional d’autonomisation des femmes et de dividende démographique plus (SWEED+). Mais quid du PMDUVS et du SWEED+. La partie burkinabè renseigne que le PMDUVS vise à améliorer la mobilité urbaine, l’accès aux services de base et aux opportunités économiques et à renforcer les capacités de gestion urbaine dans des villes secondaires, précisément à Kaya, Ouahigouya et Bobo-Dioulasso. Il est financé à hauteur de 181, 3 millions d’euros, soit environ 118 milliards, 925 millions FCFA et sera mis en œuvre par le ministère des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière.

SWEED+, plus de 44 milliards FCFA

Quant au Projet régional d’autonomisation des femmes et de dividende démographique plus (SWEED+), il est d’un coût global de 68 millions d’euros, soit près de 44 milliards, 605 millions FCFA et vise à accroître l’accès des filles et des femmes à l’apprentissage, aux opportunités économiques et à l’utilisation des services de santé. Ce projet sera mis en œuvre par le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique pour une durée de 5 ans. La finalité des deux projets est, à terme, réduire la pauvreté des populations.

Du reste, le ministre en charge du projet PMDUVS, à savoir celui en charge des transports, Roland Somda, a relevé que la mise en œuvre de ces deux projets contribuerait à satisfaire certains besoins prioritaires des populations des villes et des campagnes, notamment, celles qui sont les plus vulnérables. Plus qu’une bouffée d’oxygène, au regard du montant conséquent reçu, Dr Aboubakar Nacanabo n’a pas manqué de saluer la qualité de la coopération et l’engagement des PTF à accompagner le Burkina Faso vers un développement durable.

ACS

 

Encadré

Les bailleurs de fonds se bousculent au Burkina Faso

Octobre 2023, mois qui a permis au Burkina Faso d’encaisser plus de 212 milliards FCFA de la part des bailleurs de fonds que sont la BADEA, le FIDA et récemment, la Banque mondiale. Ces belles promesses d’investissements au profit des populations vulnérables ne sont pas pour les beaux jeux des Hommes intègres, car ce sont des prêts que le pays devra, après, rembourser, assortis de taux d’intérêt. Toutefois : primo, cet intérêt des PTF est le signe que le Burkina Faso, malgré la crise sociopolitique (2 coups d’Etat en un an), sécuritaire et humanitaire sans précédent, continue de bénéficier de la confiance des bailleurs de fonds.

Secundo : c’est certainement le signe que le pays est un exemple à rembourser sa dette contractée.

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RAF

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