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Secteur 25 de Bobo-Dioulasso: un nouveau marché inauguré pour le bonheur des populations

• Au-delà de la simple réalisation d’une infrastructure, un bel exemple de partenariat public-privé

• Un levier de développement socioéconomique local

Le ministre de l’Economie, des Finances et de la Prospective, Aboubakar Nacanabo. . (DR)

Le 2 novembre 2033, a eu lieu l’inauguration du nouveau marché du secteur 25, situé dans l’Arrondissement 5 de Bobo. La cérémonie d’ouverture a été placée sous le patronage du ministre de l’Economie, des Finances et de la Prospective, Dr Aboubakar Nacanabo, qui a procédé à la coupure du ruban, en présence des autorités administratives, coutumières, religieuses, militaires et paramilitaires de la région. La construction de ce marché est un exemple de partenariat public-privé réussi entre la Commune de Bobo et le Groupement d’entreprises Burkimbi Construction EGC_BGC.

Etienne Bako, PDS de l’Arrondissement 5 de Bobo. . (DR)

Bâti sur une superficie de 18.539 mètres carré, ce joyau comporte en tout 1 591 emplacements répartis comme suit : 566 boutiques de type 1 ou de grandes superficies, 428 boutiques de type 2 ou de moyenne superficie, 112 boutiques de Type 3 ou de petite superficie, 172 hangars d’étalage, 6 poissonneries et 7 boucheries. À cela s’ajoutent un local d’administration, deux parkings moto, deux châteaux d’eau, 3 blocs de toilettes comprenant 36 toilettes et 4 douches. Le coût de réalisation global est de 3 milliards 99 millions 873 mille 086 Francs CFA, financé entièrement par le Groupement d’entreprises Burkimbi Construction EGC_BGC avec son partenaire financier, Coris Bank, sous le contrôle du cabinet Innov Consultation.

Coupure du ruban. (DR)

Cette réalisation rentre non seulement en droite ligne avec la politique de développement et d’aménagement des Arrondissements, mais aussi s’inscrit dans la dynamique de développement endogène impulsé par les plus hautes autorités. L’infrastructure sera exploitée sur une période de 5 ans par EGC_BGC, avant d’être rétrocédée à la Commune de Bobo. Le président de la Délégation spéciale de l’Arrondissement 5, Etienne Bako, a laissé entendre que « la réalisation d’infrastructures marchandes dans l’Arrondissement 5 était inscrite dans les priorités du Conseil municipal de la dernière mandature. Face au faible niveau des ressources de la Commune, le partenariat public-privé s’est présenté comme une alternative. C’est ainsi que sur la base de délégation de pouvoir interne à la Commune de Bobo  l’Arrondissement 5 a conduit la procédure y afférente et entamé, en décembre 2021, la construction du marché avec l’entreprise EGC_BGC comme partenaire privé retenu ».

Visite du marché par les autorités. (DR)

Pour les commerçants ainsi que les populations riveraines, ce nouveau marché vient comme un ouf de soulagement. L’infrastructure permettra aux premiers non seulement d’accroître leur revenu, mais aussi de proposer aux populations des produits qualitatifs dans un cadre attrayant et hygiénique. « Nous sommes heureux de la construction de cette infrastructure et nous remercions les autorités pour cela. Nous exhortons tous les bénéficiaires à en prendre bien soin, car il nous appartient à tous », a laissé entendre la représentante des commerçantes du marché.

Cette infrastructure marchande, à l’instar des autres marchés, en plus de la création d’emplois et de la promotion d’activités génératrices de revenus, offrira de nombreuses possibilités pour l’écoulement de la production locale et permettra de générer des recettes directes et sûres pour la municipalité et le Trésor public. Elle contribuera à une dynamisation de la vie économique locale et à l’augmentation des capacités des Communes, favorisant ainsi l’autofinancement des investissements locaux. Le ministre Nacanabo a, dans son allocution, salué ce projet de construction et félicité les initiateurs de cette réalisation entièrement financée sur fonds propres, rompant ainsi avec les pratiques d’assistanat et de recours permanent aux financements extérieurs. « L’avènement de ce marché traduit la ferme volonté de l’État de bâtir ce pays par nous-mêmes. Le développement doit être endogène, c’est-à-dire, porté par les populations locales en toute souveraineté », a-t-il laissé entendre. Il a, par ailleurs, exhorté les bénéficiaires à faire un usage optimum et rationnel de l’infrastructure, afin qu’elle joue pleinement le rôle pour lequel elle a été réalisée.o

IB (Collaborateur)

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RAF

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