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5e édition de la SEERA: le défi du stockage d’énergie au cœur des échanges

• Plus de 1 500 participants venus du monde entier

• Des recommandations pour un meilleur développement des énergies renouvelables

• Pour une transition énergétique réussie au Burkina Faso et en Afrique

Du 16 au 18 mai 2024, Ouagadougou a abrité la 5e édition de la Semaine des énergies et énergies renouvelables d’Afrique (SEERA). (DR)

Du 16 au 18 mai 2024, Ouagadougou a abrité la 5e édition de la Semaine des énergies et énergies renouvelables d’Afrique (SEERA). Elle s’est tenue sous le thème : « Stockage d’énergie et efficacité énergétique : levier d’une transition énergétique réussie ». Cette rencontre vise à réfléchir sur les défis liés au stockage de l’énergie, afin d’assurer une transition énergétique réussie en Afrique, en général, et au Burkina Faso, en particulier.

La présente édition était placée sous le très haut patronage du président de la Transition, le Capitaine Ibrahim Traoré. Il était représenté par le ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières, Yacouba Gouba. A l’écouter, les autorités burkinabè font de l’accès à l’énergie de tous les citoyens leur priorité. « A ce jour, le pays dispose de 6 centrales solaires photovoltaïques en état de fonctionnement, avec une capacité installée de 155 Mégawatts », a-t-il indiqué.

Elle a réuni plus de 1 500 participants et exposants et des milliers de visiteurs autour d’un agenda riche et varié sur les énergies et énergies renouvelables. (DR)

Cependant, le véritable défi est le stockage de l’énergie. Selon lui, leur ambition est de pouvoir allier ces centrales avec les mécanismes de stockage pour pouvoir stocker de l’énergie et la réinjecter plus tard dans le circuit. C’est dans ce contexte que se tient la présente édition de la SEERA.

Plus de 1 500 participants étaient au rendez-vous

Elle a réuni plus de 1 500 participants et exposants et des milliers de visiteurs autour d’un agenda riche et varié sur les énergies et énergies renouvelables. En effet, il y a eu des panels, des rencontres B to B, des stands d’exposition et une visite de centrales solaires. A cela s’ajoutent un concours du meilleur projet « Innovations Energies » et une soirée de distinction qui a mis fin aux travaux.

Pour le parrain, Pr Frédéric Ouattara, par ailleurs ancien ministre de l’Enseignement supérieur, le thème de l’activité est interpellateur. Il a invité les chercheurs et inventeurs à envisager des solutions ou des technologies endogènes en phase avec les réalités du pays, capables d’assurer une transition vers l’énergie propre.

L’entreprise « Énergieaux », lauréate du concours du meilleur projet « Innovations Energies »

Le premier prix a été décerné à l’entreprise « Énergieaux », qui a totalisé 14,43/20 avec son projet « générateur solaire innovant ». (DR)

Les travaux de la SEERA ont pris fin avec la soirée des distinctions. A l’occasion, 19 communicateurs ont reçu des attestations scientifiques de participation. En ce qui concerne le concours, 6 projets innovants étaient en compétition. Il s’agit du générateur solaire innovant, de la maquette didactique, du tricycle solaire, de Kingua, du Biogaz et du séchoir solaire.

Le premier prix a été décerné à l’entreprise « Énergieaux », qui a totalisé 14,43/20 avec son projet « générateur solaire innovant ». Le deuxième prix est revenu à Zango Régis, qui a totalisé 13,17/20 avec son projet Kingua. Ayant tous eu la note de 11,77/20, Anita Paré et Georges Yaméogo repartent avec le troisième prix. Les lauréats repartent respectivement avec des chèques de 600 000 FCFA (1er prix), 400 000 FCFA (2e prix) et 300 000 FCFA pour chacun des troisièmes.

Issouf TAPSOBA (Collaborateur)

Encadré

Les recommandations et résolutions de la SERRA 2024

Il s’agit, entre autres, de :

– améliorer la recherche des substances minérales, en l’occurrence le lithium ;

– encourager la recherche et développement dans le stockage d’énergie et l’efficacité énergétique ;

– élaborer et adopter un cadre règlementaire sur le stockage dans les projets de réalisation de centrales solaires ;

– mutualiser les ressources au sein de l’espace AES ;

– construire des équipements de stockage d’énergie, etc.

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