• Banque Atlantique : une nouvelle agence à Kamboissin
Banque Atlantique Burkina Faso, la filiale du Groupe panafricain Banque centrale populaire (BCP), a inauguré une nouvelle agence à Kamboissin, au nord de Ouagadougou. Une action qui entre dans le cadre de la stratégie d’expansion de la banque, visant à renforcer le maillage de son réseau sur le territoire burkinabè. La cérémonie d’inauguration a eu lieu le 25 juillet dernier, en présence du DG de la banque, Mohamed Simporé. A noter qu’au 31 décembre 2023, Banque Atlantique avait un réseau de 23 agences et 172.808 numéros de comptes au Burkina Faso.
• Lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme : le Burkina se met à jour
L’information vient du Conseil des ministres du 19 septembre 2024. Le ministère de l’Economie a fait le point du projet de loi relatif à la Lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive (LBC/FT/FP) au Burkina Faso. Les évaluations réalisées entre 2017 et 2021 par le Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA) ont relevé les insuffisances du dispositif juridique de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme des Etats membres de l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA). Pour y remédier, la BCEAO a engagé un processus de révision de la directive relative à la LBC/FT, ainsi que de la Loi uniforme y relative et invité chaque Etat membre à prendre les dispositions nécessaires, en vue de son insertion dans l’ordonnancement juridique interne.
Les innovations majeures de ce projet de loi sont, entre autres : – la révision de la présentation de la liste des personnes assujetties en reprenant les trois (03) catégories prévues par le Groupe d’action financière (GAFI) ; – l’insertion des dispositions portant incrimination du financement de la prolifération des armes de destruction massive, ainsi que des manquements dans la mise en œuvre des sanctions financières ciblées y relatives ; – la création d’un chapitre spécifique aux obligations des institutions financières en matière de virement électronique.
Ce projet de loi qui sera introduit à l’Assemblée législative de transition (ALT) permettra au Burkina Faso de se conformer à cette nouvelle directive de la lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive.
• Une loi de finances rectificative pour répondre aux priorités du gouvernement
Le 1er août 2024, ont eu lieu la création, la scission, la fusion et la suppression d’anciens ministères, ainsi que des changements de dénomination d’autres départements ministériels. Cette nouvelle configuration du gouvernement diffère de celle qui a servi de support à l’allocation des ressources du Budget de l’Etat, exercice 2024. Pour faire face à ces nouvelles priorités du gouvernement, le ministère de l’Economie a initié un projet de loi de finances rectificative de la Loi de finances pour l’exécution du Budget de l’Etat, exercice 2024.
La nouvelle configuration du Budget de l’Etat, exercice 2024, se présente comme suit : – les ressources totales sont estimées à 3.030.649.651.000 FCFA, contre 3.019.118.770.000 FCFA dans la Loi de finances initiale 2024 ; – les charges totales s’élèvent à 3.706.124.893.000 FCFA, contre 3.694.594.012.000 FCFA dans la Loi de finances initiale 2024 ; – le besoin de financement reste au même niveau que la Loi de finances initiale, à savoir 675.475.242.000 FCFA.
• Première université d’été de l’AES : rendez-vous à Ziniaré, le 25 septembre 2024
Le ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi, Monsieur Roland Somda, a reçu en audience le 18 septembre 2024, une délégation du comité d’organisation de la première université d’été de l’Alliance des Etats du Sahel (AES). La délégation, conduite par le président du comité d’organisation, Ibrahim Belem, est venue présenter au ministre l’état d’avancement des préparatifs de la première université d’été de l’AES prévue du 25 au 27 septembre 2024, à Ziniaré. « La première université d’été de l’AES est une activité dont l’objectif est de créer un cadre d’échanges entre les jeunes, d’une part, et d’autre part, entre les jeunes et les autorités de la Confédération », a laissé entendre le président du comité d’organisation, Ibrahim Belem. Organisée par le Cercle d’action pour le développement économique et social (CADES), la rencontre regroupera plus de 200 jeunes et personnalités venus des 3 pays de l’AES que sont le Mali, le Niger et le Burkina Faso.o