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Infrastructures: 2016, priorité aux routes

 

En début 2016, le ministère des Infrastructures a mis en place un programme d’urgence visant la réhabilitation du réseau routier. Suite à une évaluation de l’ensemble du réseau routier, il ressort que les routes étaient dans un état de praticabilité très moyen, avec des tendances avérée à l’état mauvais. C’est ainsi qu’au cours de l’année 2016, des travaux ont été lancés sur les axes Ouahigouya-Titao, à l’Est, sur la route nationale 18, et aussi autour de la ville de Ouagadougou qui présentait une voirie urbaine assez dégradée. Au nombre des travaux autour de la capitale, l’on peut noter le début effectif des travaux de l’échangeur du Nord, dont le lancement a eu lieu en fin novembre 2015.

Le coût global du programme national routier est estimé à environ 2.678 milliards de F CFA. Le montant des financements acquis est d’environ 735 milliards de F CFA soit un gap de financement estimé à 1.943 milliards, représentant 73% du coût du programme sur la période 2016-2020.

De nombreuses voies ont aussi été aménagées, à savoir la bretelle du SIAO qui relie l’échangeur de l’Est à celui de Ouaga 2000. Cependant, le plus gros des travaux pour 2016 reste l’aménagement de la section urbaine de la RN4 allant du croisement de la RN4/RN3 à l’échangeur de l’Est à Ouagadougou et qui a débuté depuis le 3 mai 2016. L’aménagement concerne le tronçon de la RN04 compris entre son intersection avec l’avenue de la Liberté et l’échangeur de l’est. Un projet qui inclut l’aménagement des contre-allées qui commencent de l’échangeur de l’Est jusqu’au canal de Goudrin.
En ce qui concerne le projet de bitumage des capitales des provinces, le ministère des Infrastructures se félicite aussi d’avoir lancé la construction de routes bitumées pour 3 d’entre elles: le Sourou, le Nayala et le Soum. Pour 2017, «nous avons comme perspective de continuer le bitumage pour au moins 3 autres provinces, à savoir le Zoundweogo, Manga-Zabré, Kantchari-Diapaga. A ce rythme, au bout de 4 ans, nous aurons bouclé les 13 provinces en 2020», confie M. Bougouma, à L’Economiste du Faso. En ce qui concerne le désenclavement externe du pays, le ministre a noté des projets comme celui de Manga-Zabré-frontière du Ghana, Kantchari-Diapaga-frontière Bénin et la réhabilitation des routes en mauvais état. Entre autres, il y a l’axe Fada-Koupéla-Pièla-frontière Niger dont le début des travaux est prévu pour cette année et la route de Bobo-Banfora-frontière Côte d’Ivoire.
L’un des plus gros projets de désenclavement sera celui de l’autoroute Ouagadougou-Yamoussokro. Et selon les indiscrétions du premier responsable du secteur des Infrastructures, «le camp ivoirien a déjà réalisé pour ce faire 240 kilomètres. Le Burkina va lancer dans les tous prochains jours un avis de pré-qualification pour sélectionner un partenaire privé en vue de réaliser cette autoroute».

NK


Les vœux du ministre aux acteurs du secteur

Eric Bougouma, Ministre
des Infrastructure. (DR)

En ce début d’année, je formule des vœux de bonne santé, de bonne et heureuse année à l’ensemble des acteurs du secteur des infrastructures. C’est-à-dire d’abord à l’ensemble de mes collaborateurs, l’ensemble des partenaires et structures rattachées au ministère des Infrastructures, aux entreprises chargées d’exécuter les travaux, aux bureaux d’études chargées d’accompagner l’administration, à nos partenaires techniques financiers, les banques commerciales, les amis du Burkina.
Je souhaite qu’au cours de cette année, notre partenariat puisse être renforcé dans la confiance mutuelle et le respect, en vue d’atteindre nos objectifs commun.


2017 sous le signe du PPP

Le 5 janvier dernier, le ministre a fait une communication orale en Conseil des ministres où il informait du lancement de l’avis de pré-qualification pour le compte du programme de réalisation d’infrastructures routières contenu dans l’axe trois du PNDES et dont l’exécution se fera à travers le Partenariat public-privé (PPP).Il s’agit:
de la construction de l’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou (tronçon Ouagadougou-Pouni, long de 110,300 km);
de la construction et du bitumage d’une voie de contournement sud de la ville de Ouagadougou (59 km);
de la construction et du bitumage d’une voie de contournement nord de la ville de Ouagadougou (60 km);
de la construction et du bitumage de la route nationale n° 15 (RN15) Boulsa-Pouytenga-Sapaga (57 km);
de l’aménagement de la rocade sud du boulevard Circulaire de la ville de Bobo-Dioulasso (8 km), y compris l’échangeur de la Place de la femme.
«Ces avis seront lancés dans les tous prochains jours», confie Eric Bougouma.
Pour ces réalisations, «nous allons passer par une mise en concurrence ouverte. Il n’y aura pas de «mouta-mouta» dans l’affaire. Cet avis nous permettra de choisir une liste d’entreprises à qui nous allons demander de déposer des offres techniques et financières, y compris leurs partenaires financiers dans l’opération, et à l’issue de cette procédure, nous retiendrons un partenaire avec lequel nous rencontrerons en contact pour le contrat du PPP. C’est à la fin de cette négociation que nous donnerons l’ordre au service de commencer les travaux».
A ce niveau, il y a deux cas de figures, selon le ministre. On peut aboutir à un accord de PPP qui entraine la construction, le financement de la construction de l’infrastructure, sa gestion, son exploitation pour une durée qui sera négociée et après sa rétrocession à l’Etat. Et dans d’autres circonstances, on ne pourra peut-être pas faire une exploitation, mais ce sera un PPP simple avec un remboursement entièrement garanti par l’Etat.

Les moyens de remboursement

Pour l’échangeur du Nord, le remboursement des intérêts intercalaires a déjà débuté et le reste suit une programmation annuelle.
Pour le cas de l’autoroute Ouaga/Abidjan, «nous envisageons de faire une mise en concession après la construction à une société qui va l’exploiter et qui va se rembourser au moins partiellement sur les recettes des droits de péage. Et si après cela il est nécessaire qu’un autre mécanisme de remboursement se mette en œuvre, celui –ci sera négocié avec l’Etat», conclut Eric Bougouma.

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RAF

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