Editorial

Mine

L’activité économique dans les zones sous emprise terroristes est au ralenti,  privant les ménages de revenus et les caisses de l’Etat de recettes fiscales indispensables pour justement faire la guerre. Cela fait donc 7 ans  que les finances publiques font preuve de résilience. Du mieux qu’elles le peuvent, elles améliorent leurs objectifs de recouvrement, mais jusqu’à quand ? La qualité de leur recouvrement repose essentiellement sur le dynamisme de l’économie. Il y a lieu de commencer à regarder de près comment sécuriser les sources de revenus de l’Etat dans cette guerre dite asymétrique. Car, une des mamelles de notre économie, le secteur minier, commence à pâtir des effets de l’insécurité. Il est directement dans le collimateur des groupes armés qui lorgnent le minerai. La mine d’Inata fut la première victime. Puis ce fut celle de Taparko. A Ouahigouya, la mine de Karma a essuyé au moins deux attaques sur son site. Le site d’Essakane, la plus importante du pays au prix d’importants investissements, continue son exploitation dans des conditions pas très idéales. Ce sont des symboles de notre économie. Moins d’activités extractives revient à moins de recettes pour l’Etat.  Pour cette raison, les régions minières doivent faire l’objet d’un traitement spécial, si ce n’est déjà en cours. Cela aura comme effet collatéral la protection des populations et la préservation d’emplois.

Abdoulaye TAO

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