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4e édition de la Journée de l’inclusion financière: la lutte contre le financement du terrorisme au cœur des échanges

• Les associations professionnelles du secteur financier réunis autour de la promotion de l’inclusion financière au Burkina Faso

• Tout en luttant contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme

Le président de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers du Burkina (APBEF-B), Diakarya Ouattara. (Ph. Yvan Sama).

Promouvoir l’inclusion financière, c’est bien. Mais attention à ne pas saboter la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT). C’est à ce dilemme auquel sont confrontés les acteurs du monde financier. Face à cette situation, ils ont décidé de réfléchir sur le thème « Inclusion financière et dispositif de prévention et de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme : quel équilibre ? ». C’était à l’occasion de la 4e édition de la Journée de l’inclusion financière (JIFI), tenue le 29 février 2024, à Ouagadougou.

Cette rencontre vise à réunir les acteurs financiers pour réfléchir sur des solutions, afin de promouvoir l’inclusion financière et en même temps lutter contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme au Burkina Faso. Elle est organisée par les trois associations professionnelles du secteur financier que sont celle des banques et établissements financiers (APBEF-B), celle des sociétés d’assurance (APSAB) et celle des systèmes financiers décentralisés (AP/SFD-BF). Au cours des dernières années, l’inclusion financière (IFI) a suscité un intérêt croissant de la part des décideurs politiques à travers le monde. Selon le président de l’APBEF-B, Diakarya Ouattara, elle contribue, notamment, à la promotion de la croissance économique, de l’emploi, de l’industrialisation, de l’autonomisation des femmes et des jeunes et à la réduction des inégalités.

Les acteurs du monde financier ont réfléchi sur la promotion de l’inclusion financière dans le respect de la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme (Ph. Yvan Sama)

A l’écouter, pour l’atteinte de ces objectifs, les acteurs mènent plusieurs actions. Il s’agit, notamment, de la diversification et l’adaptation des produits et services financiers, la digitalisation des services financiers, l’éducation financière et le maintien des activités dans les zones à forts défis sécuritaires. La présente édition de la JIFI était placée sous le patronage du ministre de l’Economie, représenté par la ministre déléguée chargée du Budget, Fatoumata Bako/Traoré. Pour sa part, elle a rappelé que l’Etat avait adopté, en 2019, la Stratégie nationale de la finance inclusive (SNFI). Cette politique vise à favoriser l’accès aux services financiers pour toutes les populations.

Cependant, l’inclusion financière au Burkina Faso fait face à de nombreux obstacles tels que le contexte sécuritaire difficile que traverse le pays et l’obligation règlementaire de mise en œuvre d’un dispositif de prévention et de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. En outre, le pays est classé sur la liste grise du Groupe d’action financière (GAFI). Les efforts déployés pour sortir de ladite liste pourraient, dans une certaine mesure, compromettre l’atteinte des objectifs de l’inclusion financière. De l’autre côté, l’exclusion financière (EFI) entrave aussi l’atteinte des objectifs de la loi relative à la LBC/FT. En effet, les personnes exclues du système formel échappent au contrôle de la règlementation LBC/FT.

Selon Diakarya Ouattara, la présente rencontre va donc leur permettre de réfléchir sur ces difficultés, afin de formuler des recommandations pour trouver un équilibre entre l’atteinte des objectifs en matière d’IFI et celle de LBC/FT. « Au Burkina Faso, la lutte contre ces deux fléaux est au centre des préoccupations des associations professionnelles du secteur financier, parce que le pays traverse une crise sécuritaire sévère depuis 2015 », a-t-il ajouté.

T.A

 

Encadré

Des acquis de la SNFI

La mise en œuvre de la Stratégie nationale de la finance inclusive entre 2019 et 2023 a permis d’engranger des résultats majeurs au nombre desquels il y a :

L’accompagnement à la digitalisation des services financiers ;

La formation de plus de 20 000 personnes en éducation financière entre 2019 et 2022, notamment, les femmes, les jeunes, les personnes déplacées internes ;

La libéralisation de l’accès au code USSD pour accélérer la digitalisation des transactions financières ;

La mise en place de l’Observatoire de la qualité des services financiers du Burkina Faso (OQSF-BF), etc.

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