
• D’une valeur de plus de 104 milliards FCFA
• Dans le cadre de la campagne agropastorale 2025-2026
Dans le cadre de la campagne agropastorale et halieutique 2025-2026, le président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a procédé, le jeudi 22 mai 2025, à la remise d’un important lot d’intrants et de matériels agropastoraux au ministère en charge de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques au profit des producteurs. Cette initiative s’inscrit dans l’Offensive agropastorale 2023-2025
C’est en présence de plusieurs membres du gouvernement, ainsi que des autorités administratives, coutumières et religieuses de la région que le chef de l’Etat a remis officiellement les clés de ces équipements et matériels au ministre de l’Agriculture. Cette dotation d’envergure, d’une valeur globale de plus de 104 milliards FCFA, vise à soutenir le monde rural.

Elle comprend, notamment, 1.033 motos pour les agents de terrain, 485 motopompes, 1.102 motoculteurs, 17 camions, 2 ateliers de forage, 4 moissonneuses batteuses, 935 cages flottantes, 36 véhicules, 608 tracteurs, 150 broyeuses, 10 unités de transformation, 31.851,5 tonnes de produits phytosanitaires, 66.952.895 doses de médicaments vétérinaires, 15.000 tonnes de semences végétales, 70.000 tonnes d’engrais minéraux, 14.631 tonnes de fumure organique, 1.580 tonnes d’aliments de poisson, 11.169 tonnes d’aliments de bétail.
« Je vous remets officiellement les clés de tous ces engins et je vous souhaite une très bonne campagne. Prions Dieu pour une bonne pluviométrie et que vous puissiez atteindre vos objectifs fixés cette année », déclare le chef de l’État, en remettant les clés au ministre d’État, ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, le Commandant Ismaël Sombié.

Selon le ministre d’État, Cdt Ismaël Sombié, cet effort d’équipements du monde rural a été soutenu par l’aménagement de plus de 2.000 hectares de périmètres irrigués. En ligne de mire, c’est la transformation structurelle de l’agriculture et de l’élevage, en vue de l’atteinte de la souveraineté alimentaire. « Camarade Président, nous nous engageons aux côtés du monde rural pour mettre en œuvre votre vision, conformément à vos instructions…. C’est beaucoup de satisfaction mais également une invite à redoubler d’efforts et à travailler dans le sens de votre vision qui est l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire dans un horizon très proche », a-t-il souligné.
Cette importante acquisition vient renforcer les capacités opérationnelles des brigades de mécanisation agricole réparties sur l’ensemble des Communes de notre pays. Grâce à ces matériels, « les brigades vont faire des prestations gratuites pour les populations vulnérables mais également à prix réduit, à prix fortement subventionné pour permettre de booster rapidement notre production », affirme le ministre chargé de l’agriculture.
Le ministre a, par ailleurs, rassuré quant à l’usage adéquat de ces produits. « Nous nous engageons à utiliser judicieusement ces matériels et intrants dans une dynamique de réalisation de notre vision d’un Burkina Faso souverain sur le plan alimentaire », a-t-il déclaré. Il a salué l’engagement des producteurs et les a exhortés à utiliser judicieusement ces équipements, tout en réitérant l’engagement de l’État à accompagner durablement le monde rural.
IB (Collaborateur)
Encdré
Pose de la première pierre d’une usine de transformation de la pomme de cajou à Péni
Le président du Faso, chef de l’État, le Capitaine Ibrahim Traoré, a procédé, le 22 mai dernier, dans l’après-midi, à la pose de la première pierre d’une usine de transformation de la pomme de cajou à Péni, située sur la Route nationale n°7, à une trentaine de kilomètres de Bobo-Dioulasso. D’un coût de 6,65 milliards FCFA, les travaux de cette usine doivent être achevés en décembre 2025.
L’objectif de la construction de cette unité industrielle est de valoriser la pomme de cajou et d’inciter d’autres acteurs à s’y intéresser, réduisant, du coup, les pertes après les récoltes. En effet, le Burkina Faso regorge de fortes potentialités dans la production de pomme de cajou.
Selon le Directeur général du Conseil burkinabè des filières agropastorales et halieutiques, Ouémihié Clément Attiou, ce sont plus de deux millions de tonnes de pomme de cajou qui sont produites annuellement. Cependant, jusqu’à présent, seule la noix de cajou est valorisée. Avec cette usine, la pomme entière sera valorisée et transformée. Des produits divers comme le jus, le vin, les concentrés, l’éthanol et le vinaigre seront fabriqués à partir de la pomme de cajou.
Au regard de l’abondance de la production de la pomme de cajou dans l’Ouest du Burkina Faso, le président du Faso envisage la duplication de cette usine dans des localités comme Orodara, Banfora et Gaoua. Avec une capacité de transformation de 5 000 tonnes de pomme de cajou par an, cette usine va générer 112 emplois directs et 1 050 emplois indirects.
Direction de la communication de la Présidence du Faso