
- En collaboration avec la Chambre de commerce, SITARAIL et les transporteurs sous-traitants
- En droite ligne avec l’engagement citoyen de l’entreprise
- Les travailleurs invités à l’action
Le 5 juin de chaque année, le monde célèbre l’environnement. Pour 2025, le regard est porté sur la pollution plastique. « Mettre fin à la pollution plastique », c’est en effet le thème de la commémoration. Africa global logistics (AGL) Burkina Faso n’est pas insensible à cette thématique.

En collaboration avec la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina (CCI-BF), SITARAIL et les transporteurs sous-traitants, le géant du transport et de la logistique a mené une opération de ramassage de déchets plastiques. Cette opération s’est déroulé sur le site commun de SITARAIL et de la Société d’exploitation du terminal à containeur de Ouagadougou (SETO).
Munis de tous types de matériels de nettoyage (pelles, balais, brouettes, etc.), des dizaines de travailleurs, visiblement motivés, ont consacré leur matinée du 5 juin à une cure de leur espace de travail.
En menant une telle opération, l’objectif est clair pour AGL : créer un cadre de travail sain pour l’ensemble de ses collaborateurs, mais aussi susciter l’action face à un fléau qui affecte de nombreux pays, dont celui des Hommes intègres. Car, bien qu’utiles à court terme, les sachets plastiques sont devenus l’un des symboles les plus visibles de la pollution moderne. « Ils envahissent nos rues, obstruent nos canaux, étouffent nos sols, nos rivières et nos barrages. Ils mettent des centaines d’années à se dégrader, tout en libérant des substances toxiques qui nuisent à la faune, à la flore et à notre bien-être », a déploré Joachim Ouédraogo, directeur des Ressources humaines d’AGL Burkina.
Le Directeur général pays d’AGL, Seydou Diakité, tire d’avantage la sonnette d’alarme en ces termes : la pollution plastique est un véritable fléau car d’ici 2050, il pourrait y avoir plus de plastique que de poisson dans les océans ».

S’exprimant peu avant le coup d’envoi de l’opération, Joachim Ouédraogo a engagé ses collaborateurs à agir sur différents leviers, en commençant par « donner le bon exemple ». En quoi faisant concrètement? « En limitant l’usage des plastiques à usage unique au profit des alternatives durables telles que les sacs en tissu, les gourdes réutilisables, etc. ; en mettant les déchets dans les poubelles afin de promouvoir le recyclage ; en gérant convenablement nos déchets plastiques, depuis le tri jusqu’au recyclage ».
Qui mieux que le personnel de SITARAIL pour afficher son dynamisme et sa motivation lors de cette opération. « Nous œuvrons dans le transport ferroviaire. Et le chemin de fer aujourd’hui est à l’avant-garde-même de la lutte pour la protection de l’environnement parce qu’on sait qu’il les le moyen de transport le moins polluant qui contribue à protéger l’environnement », a déclaré le représentant de SITARAIL au Burkina, Alexis Ouédraogo.
Au-delà de l’invite à l’action et de la quête d’un cadre de travail assaini, l’initiative de cette opération « mana-mana » se veut être une démonstration de sa citoyenneté par AGL. En effet, l’entreprise se dit engagée dans la protection de l’environnement avec des actions déjà menées, dont l’interdiction de l’usage des plastiques sur l’ensemble de ses sites d’exploitation.
BérangerKABRE (Collaborateur)
Encadré 1 :
L’impact économique, l’autre face de la pollution plastique
Malgré l’existence d’une législation interdisant l’importation des sachets plastiques non-bio dégradables, la pollution plastique reste un défi pour le pays des Hommes intègres. A titre d’exemple, la seule ville de Ouagadougou génère annuellement environ 600.000 tonnes de déchets dont 15% de plastiques. Cela n’affecte pas moins la santé économique du pays. Un article publié en 2023 chez notre confrère Sidwaya, indique, par exemple, que la mort du cheptel burkinabè dû à l’ingestion des déchets plastiques occasionne des pertes qui se chiffrent à environ 40 milliards de F CFA. A cela il faut ajouter la baisse de la rentabilité des productions agricoles et halieutiques, le coût sanitaire liée aux substances chimiques, etc.
Encadré 2 :
AGL Burkina Faso en bref
Présente au Burkina Faso dans le transport et la logistique, AGL emploie aujourd’hui plus de 450 collaborateurs burkinabè et génère plus de 350 emplois indirects à travers notamment ses agences à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso. Elle soutien l’éducation et la formation en développant des partenariats avec différents établissements d’enseignement supérieur. L’entreprise mène également des actions de solidarité au bénéfice des populations en partenariat avec des ONG, notamment l’aide à la scolarisation et à la réinsertion sociale des jeunes et la sensibilisation à la préservation de l’environnement.