
• Droit et politiques minières en Afrique de l’Ouest : une analyse du Pr Séni Ouédraogo
Le 19 juin 2025, le Professeur Séni Mahamadou Ouédraogo va présenter son ouvrage intitulé « Le droit et politiques minières en Afrique de l’Ouest francophone ». Il s’agit d’un manuel juridique destiné aux étudiants chercheurs et professionnels des secteurs publics et privés. Le document met en lumière les enjeux liés à la gouvernance minière, la redistribution équitable des revenus et la protection des investissements.
A noter que l’auteur du document est Professeur titulaire de Droit public à l’Université Thomas Sankara. Titulaire d’un Doctorat en Droit public soutenu à l’Université de Bordeaux, en 2011.
La dédicace du livre aura lieu à l’UFR-SJP, à Zogona.
• « Expertise comptable », la contribution de Constantin Dabiré
Le PDG de la Société africaine d’ingénierie et d’intermédiation financières (SA2IF), Constantin Dabiré, partage ses connaissances. Dans l’ouvrage « Le Doctorate of Business Administration », expertise comptable de Didier Bensadon Alain Burlaud, M Dabiré a apporté son expertise. Le livre vise à répondre aux questions que se posent les professionnels du chiffre qui souhaitent s’engager dans une réflexion doctorale en comptabilité, contrôle de gestion et audit. Laissant de côté les aspects purement techniques, cet ouvrage collectif s’intéresse à la dimension politique, idéologique et culturelle de la comptabilité, du contrôle de gestion et de l’audit, afin d’éclairer les managers sur la nature de l’information chiffrée qu’ils mobilisent pour gérer les organisations privées ou publiques. Cet ouvrage rassemble des contributions passionnantes rédigées par des enseignants-chercheurs spécialistes du domaine et par des Docteurs-managers titulaires du DBA, du Business Science Institute. Il est organisé sous forme de dialogues entre praticiens et universitaires qui sont structurés en quatre parties : la dimension transdisciplinaire de la comptabilité, les enjeux sur la normalisation et les pratiques, la place de la comptabilité dans la Société et les liens entre comptabilités et décisions.
• Nouveau Code de procédure pénale adopté: voici les innovations
L’Assemblée législative de transition (ALT) a adopté, le 12 juin 2025, le nouveau Code de procédure pénale (CPP). Ce nouveau code contient des innovations majeures destinées à moderniser et renforcer l’efficacité du système judiciaire. Il s’agit de faire de la Justice burkinabè, une Justice plus efficace, transparente, équitable et accessible aux citoyens. La réforme concerne aussi bien l’enquête de police judiciaire, les mesures alternatives aux poursuites, les procédures devant les juridictions, la procédure devant le Tribunal de Grande instance, la procédure devant la Cour d’appel, le recouvrement des amendes et autres frais de justice. Les innovations au niveau de la procédure devant le Tribunal de Grande instance se situent à trois niveaux, à savoir l’instruction préparatoire, la procédure devant la Chambre correctionnelle du TGI et la procédure d’extradition. Notons que le nouveau Code de procédure pénale est composé de 910 articles et entrera en application 08 jours après sa publication au Journal officiel du Burkina Faso (JOBF).
• Installation des bornes de recharge pour véhicules électriques: bientôt une réalité au Burkina Faso
Bientôt, les Burkinabè pourront importer et s’acheter des véhicules électriques sans difficulté. Et pour cause, le gouvernement burkinabè, à travers le ministère en charge de l’ énergie, compte installer des bornes de recharge pour véhicules électriques dans des endroits bien précis. Cette information résulte d’une rencontre entre le Directeur général de l’énergie, Dr Alidou Koutou, le jeudi 12 juin 2025, à Ouagadougou, et les acteurs du secteur privé sur la règlementation encadrant l’installation et l’exploitation des stations de bornes de recharge pour véhicules électriques. Par cette politique, le gouvernement burkinabè veut que la transition vers les véhicules électriques puisse permettre de réduire la pression liée à l’utilisation des énergies fossiles, limiter les émissions de gaz à effet de serre, et préserver notre environnement de diverses formes de pollution.
• 150m²: «superficie minimale moyenne» des parcelles au Faso
Face à une croissance incontrôlée des parcelles à usage d’habitation, le gouvernement burkinabè a décidé de mettre de l’ordre en réduisant les superficies. «Désormais, les superficies minimales moyennes des parcelles sont fixées à 150m².». Les établissements d’enseignement auront 8 200 m2 pour construire leurs infrastructures, tandis que les Centres de santé et de promotion sociale (CSPS) ont droit à 2 500 m2. Aussi, lors d’un lotissement, 50% de la superficie aménagée va être dédiée aux habitations et le reste aux infrastructures socio-éducatives. Cette directive a fait l’objet d’un atelier initié le 11 juin 2025, à Banfora, dans la région des Cascades, par le ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat..o