• Relance économique du Faso: 124 milliards FCFA de la BID pour stimuler le commerce intrarégional
Le ministre de l’Economie et des Finances, Dr Aboubakar Nacanabo, et Dr Muhammad Al Jasser, président du Groupe de la Banque islamique de développement (BID), ont procédé, en marge des travaux du Forum de développement du Fonds de l’OPEP, qui se tiennent à Vienne en Autriche, à la signature des accords pour le financement du Projet de réhabilitation des infrastructures de soutien à l’économie (PRISE). C’était le 17 juin 2025. D’un montant total de 124,463 milliards FCFA, le projet a pour objectif de contribuer à l’amélioration de la chaîne logistique nationale et régionale des transports, afin de stimuler le commerce interrégional à travers une amélioration des niveaux de services des routes communautaires. De façon spécifique, il s’agit, dans le cadre de ce projet, de : mettre en place une infrastructure résiliente pour une industrialisation durable ; désenclaver les villes et les Communes ; assurer la sécurité alimentaire et promouvoir une agriculture durable ; autonomiser les femmes et les filles de la zone du projet et promouvoir une croissance économique soutenue, partagée et durable.
Le projet aura un impact direct sur les villes de Tenkodogo, Garango, Guiba, Manga, Ouo, Loropéni, Gaoua, Kordié, Nanoro, Koudougou, Yako et Boussé, grâce à l’amélioration des infrastructures routières. La zone d’intervention du projet couvre six régions, notamment, la bande d’agglomérations et de villages situés de part et d’autre des tronçons routiers concernés par le projet : Koudougou-Yako sur la RN13 ; Garango -Tenkodogo sur la RN17 ; Nioryida-Guiba-Manga sur la RN 29 ; Ouo-Loropéni- Gaoua sur la RN11 ; Boussé -Nanoro-Kordié sur la RR13.
• Tunisair: trafic en hausse de 47% au Burkina Faso
La société tunisienne de l’air SA, qui exploite Tunis Air, a fait le point de l’évolution des indicateurs de l’activité commerciale entre avril et mai 2025. Le bilan, publié le 19 juin dernier, montre que Tunisair enregistre un début de saison estival marqué par des performances commerciales encourageantes. Ainsi, entre le 1er avril et le 1er mai, la société enregistre 427.143 passagers transportés, toutes activités confondues, soit une légère hausse de +0,2 % par rapport à la même période en 2024, avec un taux de remplissage en progression à 76,4 %, contre 72,5 % durant la même période en 2024, soit un gain de +3,9 points.
Sur les performances par zone géographique, on note une forte progression du trafic avec 350.086 passagers, soit une hausse de +5 % (contre 332.659).
En Afrique subsaharienne, le trafic est aussi en hausse de +4 %, avec 20.323 passagers (contre 19.615), portée par le Burkina Faso (+47 %) ; la Côte d›Ivoire (+39 %) ; la Guinée (+6 %) et la Mauritanie (+4 %).
« Ces résultats témoignent des premiers effets positifs des initiatives engagées par Tunisair pour relancer sa dynamique commerciale et optimiser son offre », peut-on lire dans le communiqué.
• Le Niger veut nationaliser la mine d’uranium de la Somair
L’information est tombée le 19 juin dernier. Dans un communiqué, le Niger a accusé Orano, la société française qui exploite la mine, de s’approprier une part disproportionnée de la production commercialisée de la mine par rapport à sa participation au capital.
« Selon l›accord entre actionnaires, l›uranium produit par SOMAIR doit être réparti entre les actionnaires au prorata de leurs parts respectives. Or, les chiffres… sont loin de refléter cette règle de partage », souligne le communiqué. Orano détient 63 % des parts de la Somair, tandis que la Société d’État nigérienne, Sopamin, possède le reste. Cependant, le gouvernement nigérien affirme qu’Orano a prélevé 86,3 % de la production entre 1971, date de lancement de la mine, et 2024, sans donner plus de détails.
Le Niger accuse également Orano de comportements jugés « irresponsables, illégaux et injustes », pointant, notamment, le retrait du personnel français du site, la déconnexion de la mine du système informatique du groupe, ainsi que l’arrêt de la production.
• Douanes: Dr Yves Kafando nommé DG
Le Conseil des ministres du 18 juin 2025 a décidé de la nomination de l’Inspecteur des douanes, Dr Yves Kafando, au poste de Directeur général des Douanes Burkina Faso. Il succède à l’inspecteur Adama Ilboudo, en poste depuis janvier 2024.
Avant cette nomination, Dr Yves Kafando occupait, depuis janvier 2023, le poste de coordonnateur national de lutte contre la fraude (CNLF), une fonction stratégique rattachée au ministère de l’Économie et des finances. Dans ce rôle, il a su mener une action énergique contre les circuits illicites de marchandises, s’attaquant avec méthode aux réseaux qui sapent les fondements économiques du pays.o
