• Soutenir la Transition pour un succès éclatant
• Se reconnaitre dans les initiatives que prend la Transition
La Transition burkinabè enregistre au fil du temps des soutiens dans la masse. Dans la matinée du 17 mai 2025, ce sont les anciens étudiants burkinabè à Cuba qui ont réaffirmé leur soutien au pouvoir du Capitaine Ibrahim Traoré. « Nous avons convié la presse pour un thème principal : une déclaration de soutien aux autorités de la Transition. Nous l’avons rappelé, évidemment, que pour nous, contingent de 600 ayant étudié à Cuba depuis les années 1986, envoyés par le Capitaine et héros national Thomas Sankara, c›est une résurrection. Depuis l’arrivée du MPSR2, nous nous sentons engagés », a expliqué François Lompo, président de l’association.
Cet engagement s’explique, selon les conférenciers, par les initiatives de la Transition, ainsi que la politique qu’elle mène qui les font revivre. Depuis l’avènement du MPSR 2, des actions sont entreprises pour développer l’agriculture, afin d’assurer l’autosuffisance alimentaire, assainir la gestion des finances publiques, du secteur des mines, développer les villes et surtout venir à bout du terrorisme et assurer la souveraineté du Burkina Faso. Pour marquer leur soutien à la Transition, les anciens étudiants burkinabè à Cuba ont choisi le 17 mai, date marquant le début de la Révolution démocratique et populaire (RDP) du Capitaine Thomas Sankara.
« Cette date-là, pour l’histoire, vous l’aurez compris, marque en fait la rentrée triomphale de la RDP. C’est à ce jour-là que le Capitaine Isidore Noël Thomas Sankara fut arrêté et conduit à l’intérieur du pays, accompagné d’un de ses compagnons, par le régime de Jean-Baptiste. Donc vous comprenez que c’était déjà les graines de cette révolution qui devraient donc rayonner, faire décoller le pays, qui malheureusement, au bout de quelques années, a été freiné par l’impérialisme et ses valets locaux », a ajouté le président de CASA.
Un renfort venu du Ghana
Pour l’occasion, ils ont reçu un renfort venu du Ghana, pays de Nkrumah, de Jerry John Rawlings. Leurs camarades ayant aussi étudié à Cuba et qui épousent les idéaux du Capitaine Thomas Sankara et la lutte du Capitaine Ibrahim Traoré. Pour leur porte-parole, ils sont prêts à lutter contre l’impérialisme et le néocolonialisme jusqu’à la mort. « Nous sommes les fils dignes de Sankara, et nous avons découvert que Sankara est revenu sous le nom de Traoré. Et nous sommes en soutien avec le président des étudiants de Cuba, Burkina Faso », a indiqué Benjamin Anyagre. Il a aussi lancé un avertissement à ceux qui veulent mettre un coup de frein à la marche de la Transition. « L’Afrique est à un moment, si nous ne nous unissons pas avec le leadership d’Ibrahim Traoré, nous serons à nouveau des esclaves. Et nous sommes prêts à lutter avec Ibrahim Traoré jusqu’à la mort. Les traîtres, les apatrides qui sont ici à l’intérieur comme à l’extérieur du Burkina Faso, on les regarde. Ils vont tout perdre, parce que nous avons déjà gagné la lutte », a-t-il prévenu en se fondant sur l’assistance des esprits de Samora Marcel, Kwamé Nkrumah, Amilcar Cabral, Frantz Fanon, Jerry John Rawlings, des personnalités qui ont œuvré à l’avènement du Panafricanisme.
Issa SAWADOGO (Collaborateur)
Encadré
L’association des anciens étudiants burkinabè à Cuba regroupe les étudiants qui avaient bénéficié de bourses d’études pour le Cuba, sous la Révolution d’Août 1983. Au nombre de 600, certains sont malheureusement décédés. Baptisés « Orphelins de Sankara », ils ont été formés dans 33 métiers et ont eu des difficultés d’insertion professionnelle à leur retour d’études. Avec la Transition actuelle, ils se disent prêts à apporter leur savoir-faire pour un développement endogène au Burkina Faso.
