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Patrimoine mondial de l’UNESCO : Plus de 50 sites en péril

Selon l’UNESCO, 55 sites sur les 1.052 répertoriés dans le monde sont considérés comme étant «en péril». Dès la tenue, en juillet dernier, de la 40e session sur la question, le comité du patrimoine mondial avait déjà classé «en péril» deux sites au Mali et en Ouzbékistan. Depuis lors, 5 biens libyens du patrimoine ont été rajoutés à la liste. En cause, les dégâts déjà subis et ceux redoutés en raison du conflit dans le pays.

Les anciennes villes de Djenné au Mali. Habité depuis 250 avant J-C, le site de Djenné s’est développé pour devenir un marché et une ville importante pour le commerce transsaharien de l’or. Ce site a été ajouté en 2016. (DR)
Les anciennes villes de Djenné au Mali. Habité depuis 250 avant J-C, le site de Djenné s’est développé pour devenir un marché et une ville importante pour le commerce transsaharien de l’or. Ce site a été ajouté en 2016. (DR)

En ce qui concerne les causes de ces mises en péril, l’UNESCO avancent les conflits armés et la guerre, de même que les séismes et autres catastrophes naturelles, sans oublier la pollution, le braconnage, l’urbanisation sauvage et le développement incontrôlé du tourisme. Et l’organisation d’ajouter que les sites en danger peuvent être en situation de «péril prouvé», quand il s’agit de menaces imminentes spécifiques et établies, ou en situation de «mise en péril» quand ils sont confrontés à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur leurs valeurs de patrimoine mondial.
Ce nouveau classement devra permettre à

La réserve de faune d’Okapis, en République démocratique du Congo. La réserve de faune d’Okapis occupe à peu près 1/5 de la forêt d’Itiru au nord-est du pays. Elle abrite des espèces menacées de primates et d’oiseaux et environs 5.000 Okapis, sur les 30.000 vivant à l’état sauvage. (DR)
La réserve de faune d’Okapis, en République démocratique du Congo. La réserve de faune d’Okapis occupe à peu près 1/5 de la forêt d’Itiru au nord-est du pays. Elle abrite des espèces menacées de primates et d’oiseaux et environs 5.000 Okapis, sur les 30.000 vivant à l’état sauvage. (DR)

l’organisation de mobiliser le soutien de la communauté internationale en faveur de la protection de ces «biens». Le but, alerter la communauté internationale. L’inscription d’un site sur la liste du patrimoine mondial en péril permet au Comité d’accorder immédiatement au bien menacé une assistance dans le cadre du Fonds du patrimoine mondial. Elle alerte également la communauté internationale dans l’espoir que celle-ci se mobilise pour sauver le site concerné. Elle permet aux spécialistes de la conservation de répondre efficacement à des besoins spécifiques.

NK

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