Selon l’UNESCO, 55 sites sur les 1.052 répertoriés dans le monde sont considérés comme étant «en péril». Dès la tenue, en juillet dernier, de la 40e session sur la question, le comité du patrimoine mondial avait déjà classé «en péril» deux sites au Mali et en Ouzbékistan. Depuis lors, 5 biens libyens du patrimoine ont été rajoutés à la liste. En cause, les dégâts déjà subis et ceux redoutés en raison du conflit dans le pays.
En ce qui concerne les causes de ces mises en péril, l’UNESCO avancent les conflits armés et la guerre, de même que les séismes et autres catastrophes naturelles, sans oublier la pollution, le braconnage, l’urbanisation sauvage et le développement incontrôlé du tourisme. Et l’organisation d’ajouter que les sites en danger peuvent être en situation de «péril prouvé», quand il s’agit de menaces imminentes spécifiques et établies, ou en situation de «mise en péril» quand ils sont confrontés à des menaces qui pourraient avoir des effets nuisibles sur leurs valeurs de patrimoine mondial.
Ce nouveau classement devra permettre à
l’organisation de mobiliser le soutien de la communauté internationale en faveur de la protection de ces «biens». Le but, alerter la communauté internationale. L’inscription d’un site sur la liste du patrimoine mondial en péril permet au Comité d’accorder immédiatement au bien menacé une assistance dans le cadre du Fonds du patrimoine mondial. Elle alerte également la communauté internationale dans l’espoir que celle-ci se mobilise pour sauver le site concerné. Elle permet aux spécialistes de la conservation de répondre efficacement à des besoins spécifiques.
NK