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Société-Culture

Education nationale et terrorisme : Le Burkina lance deux Fonds

Les attaques terroristes continuent d’endeuiller le Burkina Faso, plongeant ainsi le pays dans une impasse sociale et économique jamais vécue auparavant. En sus, cette situation cause la mort d’hommes, de femmes et d’enfants, plongeant de nombreuses familles dans le désarroi et entraînant le déplacement des populations de l’intérieur du pays.
A ce propos, le secteur de l’Education nationale est l’un des secteurs les plus éprouvés, selon le ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, Stanislas Ouaro, lors du traditionnel point de presse du gouvernement le 6 février 2020.
L’Education burkinabè est mise à mal face aux attaques térroristes. Un bilan fait état de dix enseignants tués depuis le début et en janvier 2020, sept (7) élèves ont perdu la vie. 2.369 établissements ont été fermés, affectant 325.245 élèves et 10.048 enseignants avec 623 établissements endommagés. Une récente attaque en date du 3 février à Lamdamoal (Bani dans le Séno) a entraîné la fermeture de 36 écoles primaires.
Le secteur enregistre 27 Communes où les établissements scolaires sont fermés, 54 Communes où une partie des établissements scolaires est fermée, avec une quinzaine où plus de la moitié desdits établissements est fermée.

Quatre alternatives de réponse face à l’impact de la crise sécuritaire sur l’Education
En guise de réponse adéquate, quatre mesures cardinales ont été recommandées lors du Conseil de cabinet extraordinaire réunissant l’ensemble des acteurs impliqués sur l’Education en situation d’urgence. D’une part, il s’agit, notamment, de la mise en place d’un Fonds d’urgence au sein du département de l’Education nationale avec des procédures exceptionnelles.
Egalement, l’enlèvement diligent du mobilier et des équipements dans les établissements fermés pour les acheminer dans les établissements d’accueil. A ce niveau, l’urgence s’impose, car les terroristes ont pu attaquer des magasins de cantine scolaire dans les zones désertes. Une autre recommandation porte sur la mise en place d’un dispositif de retrait des ressources transférées aux Communes où tous les établissements sont fermés au profit des Communes. Enfin, l’organisation d’une collecte de fonds auprès des acteurs du département de l’Education nationale en soutien aux FDS. En ce qui concerne ce dernier point, le ministre Ouaro a insisté que son objectif est de promouvoir l’éducation à la solidarité et à la citoyenneté au sein de la communauté éducative.
La collecte de fonds se fera de manière volontaire auprès des structures centrales, déconcentrées, rattachées, de mission, des établissements d’enseignement ainsi que les structures non formelles, des stagiaires des écoles d’enseignants du primaire. Elle se fera sous la base de responsabilisation hiérarchique et les moyens de paiement mobile pourront être utilisés.
Le ministre en charge de l’Education nationale a aussi fait le point des engagements avec les partenaires sociaux de son département. Il s’agit de ceux portant sur les aspects liés aux avancements, aux indemnités de logement et de bonification, au mandatement des nouveaux recrutés, etc.
Il s’est voulu rassurant en indiquant que sur 56 points, 39 ont déjà été mis en œuvre. Pour des raisons liées à la question de soutenabilité budgétaire, il a été décidé de procéder au paiement en deux tranches, a-t-il confié. Selon lui, la mise en œuvre pour la tranche 2018 est totalement achevée. Le paiement de la deuxième tranche a été entamée en octobre. Cette démarche permettra surtout, selon ses dires, d’avoir une visibilité sur le budget 2021.

Adja Ilboudo (Collaborateur)


Très bonne collaboration entre les FDS et le secteur de l’Education nationale

Concernant la collaboration entre son département et les FDS, le ministre l’a jugée très bonne, car elle a engendré dans certaines localités comme Banfora, la reprise en main de certaines écoles. Il a aussi souligné que dans les zones d’urgence, des mesures avaient été prises afin d’intégrer dans les curricula d’enseignement, de nouvelles dispositions d’urgence sécuritaire. Elles ne sont cependant pas applicables dans les zones sécurisées. C’est pourquoi des dispositions strictes sont observées quant à leur application.
A propos de la formation de compétences locales afin d’assurer la conduite scolaire en vue de regagner la confiance des jeunes pour leur résilience face aux recruteurs térroristes, le ministre a indiqué qu’il y avait des initiatives qui ont été prises dans ce sens. Mais elles se butent aux mêmes réalités. Il faut soutenir davantage la collaboration des FDS, seule gage de la sécurisation de toutes les zones, a-t-il laissé entendre. En 2019, 480 Burkinabè (FDS et civils) ont perdu la vie dans les attaques terroristes.

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RAF

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