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Riz, huile, sucre: des prix non uniformisés à Ouagadougou

Paquet de sucre

Le 02 avril prochain, commence le mois de ramadan au Burkina Faso, un mois qui rime souvent avec une augmentation de prix de certains produits de grande consommation, notamment, le riz, l’huile et le sucre. Le 16 mars dernier déjà, le ministre du Développement industriel, du Commerce, de l’Artisanat et des Petites et Moyennes entreprises, Abdoulaye Tall, invitait les commerçants au strict respect des prix de vente fixés du sucre fabriqué par la SN SOSUCO. Dans son communiqué, le ministre a précisé que les prix de vente maximum au détail du sucre fabriqué par la SN SOSUCO étaient de 600 FCFA le kilogramme à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso pour ce qui concerne le sucre granulé et de 750 FCFA le paquet d’un kilogramme pour le sucre en morceaux ; dans les localités autres que Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, le prix de vente maximum au détail s’obtient en appliquant le différentiel de transport du lieu et stade d’approvisionnement au lieu de vente. Un tour dans les boutiques, alimentations, marchés de la capitale permet de voir que les prix indiqués ne sont pas toujours respectés. Dans la ville de Ouagadougou, il est quasiment impossible de se procurer un kg de paquet de sucre en carreaux à 750 FCFA. Dans les Arrondissements de la ville, il faut ajouter au moins 50 F pour le paquet de SN SOSUCO, entre 50 et 100 FCFA pour le sucre importé. Par contre, le prix du kg de sucre en poudre, importé ou non, s’acquiert partout à 600 FCFA.

Huile de 20 L
• 22 250 FCFA: Kamboinsin
• 22 500 FCFA: Larlé, Tampouy, Nonsin, Goughin
• 24 000 FCFA: Pabré, Tampouy, Nonsin, Goughin, Pissy, Nagrin, Kossodo, Balkuy, Karpala, Dassasgho, Somgandé

Pour ce qui est du riz, même si le ministère n’a pas arrêté de prix, il est également difficile d’avoir un prix fixe d’un coin de la ville à l’autre. Le sac de 50 kg du riz le plus consommé, le brisure, s’octroie à 19.250, 20.000 ou 21.000 FCFA. « Avant, c’était 18.500, mais maintenant, c’est devenu 20.000 FCFA, et on donne le sac de 25 kg à 10.500 FCFA », affirme un tenant de boutique, requérant l’anonymat, pour donner ses prix. Pourquoi une telle augmentation en moins de quelques jours ? « Quand nous sommes allés pour prendre, nous avons trouvé que nos fournisseurs ont augmenté les prix », a-t-il ajouté.
Pour ce qui est de l’huile alimentaire, il en existe une grande variété dans la ville de Ouagadougou, presque toutes importées.

Riz brisure 50 kg
• 19 250 FCFA : Kamboisin
• 20 000 FCFA : Larlé, Pabré, Tampouy, Nonsin, Goughin Balkuy, Karpala, Dassasgho, Somgandé
• 21 000 FCFA : Pissy, Nagrin, Kossodo

Des nombreux points de vente visités, les revendeurs déplorent la pénurie de l’huile de SN SITEC conditionnée en 5 L ou en 20 L. Le prix le moins cher du bidon de 20 L s’échange contre 22.250 FCFA, 22.500 FCFA et 24.000 FCFA. Le litre revient au consommateur à 1. 200 FCFA en moyenne.o
Martin SAMA

 

Encadré

Pourquoi une pénurie d’huile ?

Deux principaux facteurs expliquent la pénurie de l’huile sur le marché: l’insuffisance de la production nationale et l’instabilité de l’importation.
Les producteurs nationaux n’arrivent qu’à satisfaire 20% des besoins estimés à 120 000 tonnes. La SN SITEC qui reste le plus grand producteur national, n’utilise que 56% de sa capacité totale, la faute à l’indisponibilité de sa matière première : les graines de coton. Malgré sa production journalière de 6 000 bidons de 20 litres, ces produits sont rares sur rayons des surfaces.
Les dix (10) grands importateurs sont confrontés depuis la crise sanitaire à quatre principaux obstacles : la hausse du cours l’huile de palme, l’augmentation des coûts du fret, l’indisponibilité des emballages et la durée du processus qui peut prendre six mois au minimum. A ces obstacles, il faut ajouter la spéculation et le retrait de certains importateurs qui ne trouvent plus leurs comptes.
La pénurie de l’huile entraine non seulement la spéculation mais surtout la fluctuation des prix au niveau du consommateur final.

 

 

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RAF

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