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Banques et institutions financières: près de 3.000 milliards FCFA injectés dans l’économie nationale

• Un montant en hausse de 20% par rapport à 2021

• Malgré la situation sécuritaire

• Et les incertitudes économiques

L

a réunion de concertation entre l’Association professionnelle des banques et établissements financiers du Burkina (APBEF-B) et le Directeur national de la BCEAO pour le Burkina a eu lieu le 7 décembre 2022. Une rencontre qui a pu se tenir en présentiel, après deux ans de rencontres en ligne. Et pour renouer avec ces concertations périodiques, les médias ont été conviés à un point de presse, à l’issue des discussions.

La rencontre a tourné autour de 4 objets, dont l’évolution de la situation du secteur bancaire et l’état d’avancement du dispositif de soutien au financement des PME/PMI dans l’Umoa, du Programme régional d’éducation financière (PREF), ainsi que du projet d’interopérabilité des services financiers numériques (PISFN).

Que retenir de la rencontre ?

« Il ressort des échanges et présentations, 3 éléments », a affirmé Charles Ki-Zerbo, en face des journalistes. Le premier, c’est que l’économie va se consolider en 2023. Une bonne nouvelle que le Directeur national explique par le taux de croissance projeté à 6% en 2023. Ces perspectives de croissance pourraient être compromises par des incertitudes pesant sur les activités économiques mondiales et nationales. Et de citer les risques sécuritaires, ceux liés aux changements climatiques et aux incertitudes de l’environnement international.

Une question a été posée sur la tendance de l’activité bancaire. Et le Directeur national d’informer que les ressources des banques sont passées de 6.000 milliards de ressources en fin septembre 2022 environ à 7.000 milliards à la même période cette année, soit environ 15% de hausse.

En termes d’emplois, les banques sont passées de 6.400 milliards  FCFA en fin septembre 2021 à 7.800 milliards FCFA pour septembre 2022, soit 23% de hausse. « On peut donc affirmer que dans le prolongement de la reprise qui s’est amorcée en 2021, les activités bancaires se sont renforcées dans ces différents segments, même si dans le secteur minier, le boom relatif s’est un peu tassé ».

Le second point de discussion a porté sur la résilience du secteur bancaire burkinabè, et ce, malgré la situation sécuritaire et les incertitudes économiques. Pour le président de l’Association professionnelle des banques et établissements financiers du Burkina (APBEF-B), Djakaria Ouattara, le secteur bancaire se porte bien. « Il a une évolution de 15% des ressources, éléments très importants de la santé générale du système bancaire ». Et de poursuive que « les banques ont maintenu leur confiance en l’économie du pays, en finançant l’économie de plus de 20% (autour de 3.000 milliards) entre fin septembre 2021 et fin septembre 2022 ».

Du côté de la BCEAO, une attention particulière devrait porter sur la conformité et la maîtrise des risques relatifs, entre autres, à la concertation des crédits et la sécurité des systèmes d’information. « Les établissements bancaires devraient également renforcer leur contribution aux projets structurants tels que l’interopérabilité des services financiers numériques, en vue d’approfondir l’inclusion financière », peut-on lire dans le dossier de presse remis aux médias. Ainsi, lors de la phase opérationnelle, « vous pouvez faire des mouvements directement de votre compte bancaire vers votre compte de monnaie électronique, voire votre compte au niveau de la microfinance. Ça ne sera plus un service privatif offert par les banques ou les opérateurs de monnaie électronique. L’idée, c’est de faciliter cette opération de manière transparente pour les clients et rendre le service universel ».

Le 3e point discuté lors de la concertation, a porté sur le bilan du dispositif de soutien au financement des PME/PMI et la participation au Bureau d’information sur le crédit (NDLR : lire encadré). Et celui-ci n’est pas aussi reluisant. En effet, ce dispositif de soutien est en retrait au Burkina par rapport aux avancées enregistrées dans d’autres pays de l’Union. Pour résoudre cette difficulté, les deux parties, à savoir l’APBEF-B et la BCEAO, ont décidé « d’actions individuelles et concertées à mener pour accroître le financement de ce secteur important. o

ESS

 

Encadré

Les 60 ans de la BCEAO

A la 4e concertation entre la BCEAO Burkina et l’APBEF-B, le Directeur national, Charles Ki-Zerbo, est revenu sur la commémoration du 60e anniversaire de la BCEAO. La célébration s’est tenue les 24-25 novembre 2022 au siège de la Banque centrale à Dakar, au Sénégal. Elle a été marquée, notamment, par un symposium international sur le thème « Les banques centrales dans un monde en mutation », et la cérémonie officielle d’installation du gouverneur Jean-Claude Kassi Brou. C’est le 4 janvier 2022, que la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UEMOA a nommé Jean-Claude Kassi Brou en qualité de gouverneur de la BCEAO, en remplacement de Tiémoko Meyliet Koné, désigné à la fonction de vice-président de la Côte d’Ivoire.

Filet

BIC : définition et avantages

Un BIC ou Crédit Bureau est une institution qui :

collecte auprès des organismes financiers, des sources publiques et des grands facturiers (sociétés d’électricité, d’eau et de téléphonie mobile), des données disponibles sur les antécédents de crédit ou de paiement d’un emprunteur;

traite les informations collectées à l’aide de techniques (statistiques, informatiques…) appropriées ;

commercialise les produits dérivés de ces informations traitées (notamment, des rapports de solvabilité et des scoring) auprès, entre autres, d’établissements de crédit.

Quels sont les avantages du BIC ?

Pour le client, le BIC permet un meilleur accès au crédit à un coût moindre et à un faible degré d’exigence de garantie ; il permet aussi la prise en compte de la qualité de leur réputation dans les critères d’appréciation de leur solvabilité par les établissements de crédit ; de bénéficier de délais de traitement plus courts et de disposer d’outils innovants pour connaître leur notation et pour vérifier l’exactitude des informations les concernant et procéder à des réclamations, au besoin.

Nature des données collectées par le BIC

Selon CréditInfo West africa, il s’agit de données biographiques (Etat civil, adresse, téléphone, etc.) ; données sur le crédit et les engagements des clients (positives et négatives) ; il s’agit des montants, et échéanciers des emprunts, créances en souffrance, garanties données, historiques des paiements effectués…. Il faut noter que la collecte des données est soumise au consentement préalable du client, matérialisé par la signature d’un formulaire de consentement, à l’exception des données publiques et assimilées. o

ESS

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RAF

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